Ce document est la propriété de Frontière•s. Revue d'Archéologie, Histoire et Histoire de l'Art qui en autorise la diffusion selon les termes de la licence Creative Commons : Attribution -Pas d'Utilisation Commerciale -Partage dans les même conditions 4.0 International (CC BY-NC-SA 4.0). Les images ou tout autre matériel tiers figurant dans ce document sont inclus dans la même licence Creative Commons, sauf indication contraire explicitement mentionnée en légende du matériel en question. Si le matériel n'est pas inclus dans la licence Creative Commons de l'article et que l'utilisation que vous souhaitez en faire n'est pas autorisée par la réglementation ou dépasse l'utilisation autorisée, vous devrez obtenir l'autorisation directement auprès du détenteur du droit d'auteur. Vous êtes autorisé•e à : Partager -copier, distribuer et communiquer le document par tous moyens et sous tous formats Adapter -transformer et créer à partir du document Selon les conditions suivantes : Attribution -Vous devez créditer l'article, intégrer un lien vers la licence et indiquer si des modifications ont été effectuées au texte et aux images. Vous devez indiquer ces informations par tous les moyens raisonnables, sans toutefois suggérer que l'Auteur•rice vous soutient ou soutient la façon dont vous avez utilisé son article. Pas d'Utilisation Commerciale -Vous n'êtes pas autorisé•e à faire un usage commercial de ce document, tout ou partie du matériel le composant.
À l’aide d’une compilation nouvelle des divers plans de fouilles des tombes cérétaines, accompagnée de documents d’archives inédits et d’observations sur le terrain, je propose ici une réflexion sur les frontières de la nécropole étrusque de la Banditaccia à Cerveteri. Si une frontière entre les vivants et les morts est bien marquée, l’espace funéraire ne semble pas circonscrit par les reliefs ou une mise à distance par rapport à l’habitat.
Si mes problématiques d’analyse tournent autour de la compréhension de la société étrusque à travers la topographie et le paysage funéraire des nécropoles, un premier problème apparaît dès la collecte des données. En terme quantitatif, les données sont très nombreuses (entre 6 000 et 10 000 tombes au minimum pour chaque cité) néanmoins d’un point de vue qualitatif, les données sont variées, hétérogènes, dispersées, inégales, biaisées. Il convient donc d’explorer dans un premier temps l’histoire de la recherche, pour mettre en regard les données et la diversité des opérations menées. À partir de là, nous pourrons réfléchir à une méthodologie pour traiter et analyser ces données malgré les biais. Tout d’abord, pour comprendre la nature des données, il est important de faire un état de l’art. Nous constatons ainsi une variété d’objectifs et de types de recherches qui marque les données. À cela s’ajoute la multitude de filtres habituels en archéologie : conservation (pillage, érosion), non-exhaustivité de la recherche, édition… qui du terrain à la publication amène à une déperdition de l’information. Heureusement, la multitude des entités permet d’espérer pouvoir au moins dessiner les tendances lourdes du corpus. Comment constituer et décrire ce corpus malgré les biais, la masse et la variabilité des entités ? Nous élaborerons une méthodologie en trois temps correspondant aux trois étapes de mon traitement de données : le choix d’un corpus représentatif, la description du corpus, et les méthodes d’analyse. Pour gérer la masse d’informations, nous procéderons à un échantillonnage des données pour que le corpus soit le plus représentatif possible des divers espaces, temps et natures de sépultures. Nous choisirons aussi les données de meilleures qualités. Concernant les biais, une réflexion sur les facteurs descriptifs et le langage documentaire sera menée. Une base de données couplée à un SIG semble le meilleur moyen de procéder à la constitution du corpus. Des critères particuliers seront aussi mis en place pour pallier les biais : un critère de fiabilité de l’enregistrement, certains facteurs pourront être décrits à deux niveaux de précision, et les « métadonnées » relatives aux contextes de découvertes et d’études compléteront cet ensemble. Différentes typologies seront également construites pour pouvoir analyser la donnée archéologique.
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.
customersupport@researchsolutions.com
10624 S. Eastern Ave., Ste. A-614
Henderson, NV 89052, USA
This site is protected by reCAPTCHA and the Google Privacy Policy and Terms of Service apply.
Copyright © 2025 scite LLC. All rights reserved.
Made with 💙 for researchers
Part of the Research Solutions Family.