Postnatal depression (PND) is a common condition that has been extensively researched specifically because of its negative impact on the mother-infant relationship. Psychiatric research has looked at comorbidity of major depressive disorder and found it to be strongly associated with Axis II disorders. This study's principal aim was to investigate whether there is a greater incidence of personality disorder (PD) among a PND population than among a non-PND population at 3 months postpartum. A secondary aim was to define the different types of PD. Depression was assessed with the Montgomery and Asberg Depression Rating Scale (MADRS), and PD was assessed with the Structured Interview for DSM-IV Personality Disorders (SIDP-IV) in 109 women with their 12-week-old infants. Twice as many depressed mothers had PD. The PND group presented a greater number of severe clinical symptoms than the nondepressed group (p < .002). Further research is necessary to reexamine the heterogeneity of PND and reassess its impact on infant development.

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PARENTALITÉS LIMITES ET PRISES EN CHARGE THÉRAPEUTIQUES Face à la problématique des troubles limites de la parentalité borderline, nous proposons une étude phénoménologique des interactions parents/bébé. Après une analyse psychodynamique des processus parentaux mis en jeu dans les interactions avec le bébé, nous décrirons les dispositifs thérapeutiques proposés. Les thérapies conjointes dont les aspects seront détaillés s’avèrent particulièrement fécondes dans ce type d’organisation familiale. Les différents coauteurs dérouleront avec minutie la complexité du travail psychothérapique de ces traitements. Ils insisteront sur la nécessité de prendre en compte tant le parent et les parties infantiles de ces parents que le bébé lui-même. Les turbulences transférentielles et contre-transférentielles seront évoquées du point de vue de chaque thérapeute de la thérapie conjointe et du dispositif dans son ensemble. L’éclosion de processus psychiques créatifs permet un meilleur développement émotionnel et affectif des bébés, une transformation évolutive du processus de parentalité avec un abord réflexif devenant alors possible pour les parents eux-mêmes.

à propos des systèmes de classification en psychiatrie du très jeune enfant : utilisation de la classification diagnostique zero to three Les auteurs décrivent les difficultés et l’intérêt de l’usage des classifications diagnostiques à partir des problèmes spécifiques de la psychiatrie du très jeune enfant. Ils illustrent ensuite ces questions autour de la classification Zero to Three pour les enfants de moins de 3 ans, à partir d’une revue de la littérature et de leur propre expérience de l’utilisation de cette classification, sur un échantillon de 85 enfants de 3 ans au plus, vus dans sept centres de santé mentale. Ils présentent la description des résultats de la mise en œuvre de cette classification, et leurs propositions pour l’améliorer, en particulier à propos des diagnostics comorbides et des troubles de l’attachement.

L’auteur s’est engagé dans une recherche-action, pour valider la pertinence du dispositif panjo (accompagnement de familles isolées dès le prépartum sur la base de visites à domicile, avec repérage des interactions parents/bébé, selon les critères de l’attachement). Dans l’analyse de supervision inhérente à cette recherche expérimentale, elle souligne les bénéfices du travail de coopération d’un pédopsychiatre, soutenant le dispositif. La description de trois prises en charge souligne la qualité du travail des professionnels de pmi qui a permis le soutien de la grossesse de familles particulièrement vulnérables, qui n’auraient pas su accéder d’emblée à des soins spécialisés psychologiques en périnatalité. Ce dispositif a montré toute sa pertinence, en particulier dans le binôme sage-femme/puéricultrice, institué précocement, étayé par le groupe d’évaluations des pratiques.