Issus d'un engagement éthique des vignerons à l'égard de la terre et des consommateurs, les vins naturels résultent de pratiques œnologiques raisonnées réfutant toute méthode industrielle de viniculture et de vinification afin de (re)trouver l'expression naturelle du terroir et des qualités organoleptiques originelles.Cette rupture avec la culture vitico-vinicole classique s'exprime à travers des stratégies communicationnelles transgressives qui ne s'enferment pas dans la norme de l'étiquette, la tradition des noms ou encore la canonicité du commentaire de dégustation classique.Cet article vise ainsi à mettre au jour les dispositifs communicationnels engagés dans la promotion de ces vins atypiques.
RésuméPartant de la considération inaugurale de Sémantique structurale selon laquelle « la perception [constitue] le lieu non linguistique où se situe l’appréhension de la signification », cet article propose de revenir sur les propositions greimassiennes à l’égard du « niveau du vécu et du senti ». Il s’agira de reconsidérer la définition du monde naturel, et notamment la question de son être dissimulé par son paraître à l’origine de son imperfection, avant de convoquer l’héritage greimassien à l’aune d’une sémiotique tournée vers de nouveaux objets sensibles. Notre objectif consiste ainsi à observer les remaniements et réorientations théoriques post-greimassiens à l’égard des problématiques de la perception et d’un monde sensible contemporain.
Dans leur Dictionnaire raisonné de la théorie du langage 1 , Greimas et Courtès distinguent trois niveaux métalinguistiques : descriptif, méthodologique, épistémologique. Le dernier de ces niveaux a pour charge de contrôler l'élaboration des procédures et la construction des modèles. La notion de métalangage ainsi comprise présente un ensemble de propriétés caractéristiques : 1. Être un métalangage déinit une position relative. Le même langage peut être méta langage et langage objet. 2. Le déploiement des métalangages, les uns à la suite des autres, se dispose selon une hiérarchie. 3. Cette hiérarchie est présentée comme ascendante. 4. Il paraît ainsi plus courant de déinir les hiérarchies de métalangages comme tendant vers un langage théorique ultime, ici la modélisation, que de rechercher ce que veut dire pour un langage devenir langage-objet selon une hiérarchie descen dante. 5. Le métalangage semble ainsi avoir une tendance théorisante, même si celleci n'est pas nécessairement incluse dans sa déinition. Ce statut théorique distinguerait le métalangage de la glose, de la paraphrase, du commentaire ou de tout autre rapport au langage qui ne serait pas conceptualisé et systématisé. 1. Greimas & Courtès (1979, p. 225).
scite is a Brooklyn-based organization that helps researchers better discover and understand research articles through Smart Citations–citations that display the context of the citation and describe whether the article provides supporting or contrasting evidence. scite is used by students and researchers from around the world and is funded in part by the National Science Foundation and the National Institute on Drug Abuse of the National Institutes of Health.