L’économie de fonctionnalité (EF) et l’écologie industrielle (EI) sont des modèles d’affaires à caractère opérationnel qui affirment contribuer au développement durable. La littérature économique se centre principalement sur le rôle et l’importance des innovations technologiques et organisationnelles de ces modèles. Cet article montre que la capacité à atteindre un développement durable ne dépend pas uniquement de ces innovations. La capacité de ces formes de coordination à couvrir les différentes dimensions du développement durable est questionnée. Cette étude se fonde sur l’analyse d’études de cas en EI ou EF réalisées par l’auteur ou issues de la littérature afin d’analyser les trajectoires d’innovation mobilisées par ces partenariats. La complexité des externalités générées par ces modèles requiert une coordination à un niveau systémique prenant en considération les échelles micro, méso et macro-économiques. Ces modèles impliquent une trajectoire d’innovation de nature servicielle qui participe à l’implémentation et la pérennisation de ces projets. Codes JEL : Q57, L21, O30, L80, Q01
Muriel Maillefert était l'auteur correspondant. Cette recherche a été menée dans le cadre du projet BioServ (2012-2015). Elle a été financée par le conseil régional du Nord-Pas de Calais et s'intitule « La nature rend-elle service ? Fondements conceptuels, historique et modes de perception par les acteurs régionaux, des approches en termes de "services rendus par la biodiversité" ».Les enquêtes qui ont servi de support à ce travail ont été réalisées par C. Decouzon, alors ingénieur d'études contractuel au Clersé. 1 La prise en compte des impacts de l'activité humaine sur son environnement naturel est une des grandes idées nouvelles du milieu du xx e siècle. Si la question climatique a trouvé un canal de traitement relativement consensuel à travers la question des émissions de gaz à effet de serre, les impacts sur les écosystèmes et la biodiversité ont été de leur côté abordés par l'intermédiaire du recours à une notion beaucoup plus floue, celle de services écosystémiques (SE). L'idée selon laquelle les écosystèmes fournissent des services contribuant au bien-être humain est en gestation depuis les années 1960 (Gómez-Bagghetun et al., 2010). Elle a été popularisée par les travaux de R. Costanza et G. Daily à la fin des années 1990 (Costanza et al., 1997) et a été diffusée et institutionnalisée par les travaux du Millennium Ecosystem Assessment (MEA, 2005) et, par la suite, du TEEB 1 (TEEB, 2010). Les modes de perception de la biodiversité par les acteurs et la régulation d... Développement durable et territoires, Vol. 7, n°1 | Avril 2016 1. Un cadre d'analyse alternatif : une entrée par les représentations des acteurs Parler des représentations suppose qu'elles sont plurielles. Telle est l'une des hypothèses premières de l'école conventionnaliste française (Dupuy et al., 1979). Pour ce courant, les Les modes de perception de la biodiversité par les acteurs et la régulation d...
International audienceHealthcare systems in developed countries are facing enormous socio-economic challenges. The development of cooperation between healthcare providers and of public-private partnerships (PPPs) has emerged as a priority area in the restructuring of the healthcare landscape everywhere. However, these PPPs are regarded essentially in economic terms, as means of cost reduction, which fails to do justice to the multiplicity of innovation dynamics at work. Drawing on an in-depth case study of a PPP and on theoretical models of service innovation, we investigate the complex and many-sided natures of hospital innovation associated with certain PPPs and formulate a number of managerial recommendations
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