Les auteurs présentent l’articulation entre la désinstitutionnalisation, la montée de l’individualisme et le néolibéralisme. Ils croisent différentes perspectives des sciences humaines pour démontrer que les volontés politiques de réformes du champ de la santé mentale, qui dévoient l’idéal originaire de la réhabilitation psychosociale, ne peuvent être comprises que si elles sont replacées dans le contexte de l’évolution du concept d’autonomie dans la société contemporaine.