This paper investigates impacts of the creation of Marine Protected Areas (MPAs), in both economic and biological perspectives. The economic indicator is defined as the sum of discounted benefits derived from exploitation of the resource in the fishery sector, assumed to be optimally managed. The biological indicator is taken as the stock density of the resource. The basic fishery model (C.W. Clark, Mathematical Bioeconomics: The Optimal Management of Renewable Resources, second ed., John Wiley and Sons, New York, 1990) will serve as a convenient benchmark in comparing results with those that are derived from a model of two patchy populations (cf. R. Hannesson, Marine reserves: what would they accomplish, Mar. Resour. Econ. 13 (1998) 159). In the latter, a crucial characteristic is the migration coefficient with describes biological linkages between protected and unprotected areas. A set of situations where both economic and biological criteria are enhanced, after introducing a MPA, is presented. These results are obtained with the help of numerical simulations. To cite this article: D.
Evaluation monétaire d’un gain d’espérance de vie dû à une réduction de la pollution de l’air : les enseignements d’une évaluation contingente en France Ce papier présente les résultats d’une enquête d’évaluation contingente effectuée en France afin d’estimer les gains en termes d’espérance de vie de la réduction de la pollution de l’air. Le questionnaire utilisé a été développé par Krupnick at al. [2002] pour les Etats Unis. Il a été traduit et administré à 300 individus âgés de 40 à 75 ans. Le questionnaire original a été modifié. D’une part, une question ouverte a été ajoutée après chacune des trois séries d’offre. D’autre part, à la fin du questionnaire et après avoir rappelé au répondant les valeurs de consentement à payer exprimées, l’opportunité lui était donnée de modifier ces valeurs. Chaque questionnaire se termine par un ″debriefing″ écrit détaillé afin d’appréhender comment les personnes interrogées avaient interprété les questions posées. De plus, afin de tester la robustesse des réponses, cinq variantes du questionnaire initial ont été testées sur des échantillons composés d’environ 50 individus chacun. Ces variantes incluaient en particulier des scénarios où le bénéfice issus de la réduction de la pollution de l’air était exprimé en terme de gain d’espérance de vie. Il a alors été possible de tester la sensibilité des réponses recueillies aux offres proposées ou à la description retenue afin de présenter le ″bien″ à évaluer. Pour chaque scénario une ″valeur d’une année de vie″ (VOLY) a été estimée. Ces valeurs sont comprises entre 0.020 to 0.220 M€. Cette forte dispersion reflète la grande difficulté qu’ont les personnes interrogées à comprendre les concepts de variation de risque et à répondre à ces propositions en terme de consentement à payer.
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