Background In Africa, the Detarium microcarpum Guill. & Perr. species is extremely important culturally, ecologically and socio-economically. This importance has led to its over-exploitation leading to an in situ rarity of its individuals. As a consequence, a conservation alert is increasingly reported across the continent due to the risk of extinction of this multipurpose plant. Unfortunately, indicators of regeneration and conservation guidelines for this species have been not developped yet. The objective was to evaluate the habitat, population distribution, dendrometric characteristics and structure of the plant which are indicators of regeneration in Cameroon. Methodology A floristic inventory as well as the vegetation transect method was used in the villages Def, Karna Manga and Karna Petel located in Adamawa, Cameroon. Results A total of 109 individuals of the plant were counted with a density of 3.5 individuals per hectare. No plant individuals regenerated in human-controlled habitats (bush fields and home gardens). Population distribution, companion species (Bombax costatum, Piliostigma thonningii and Terminalia macroptera) more recurrent, species of the family Caesalpiniaceae in majority, dendrometric characteristics with a significant difference (P ˂ 0.05) between sites, horizontal and vertical structures although all significant at Karna Manga, showed site-specific patterns. Conclusion The regeneration indicators (habitat, population distribution, structure and dendrometric characteristics: crown diameter, diameter at breast height, height of the first large living branch and tree height) showed that conservation in situ requires accounting for local, site-specific conditions. For the continuation, the less expensive domestication techniques specific to the plant are recommended.
Syzygium guineense var. macrocarpum est une plante à usages multiples, à plusieurs sous-variétés et qui est menacée de disparition. Cette étude envisage de déterminer le savoir endogène, de décrire et d'évaluer les sous-variétés de la plante dans les Hautes Savanes Guinéennes (Adamaoua, Cameroun). Les méthodes ethnobotaniques dont la valeur d'usage ethnobotanique (VUE) ont été utilisées sur 195 hommes et 23 femmes. Les résultats ont montré de nombreux usages faits des parties de la plante. Les fruits faisaient l'unanimité en consommation humaine. L'huile issue des graines des fruits était comestible et commercialisée. Le savoir locale dépendait de l'âge, du genre et du groupe ethnolinguistique. La VUE a permis de classer les quatre sous-variétés de la plante, distinguables par leurs fruits en maturité complète en fonction des préférences. L'existence des sousvariétés indique une variabilité morphologique de Syzygium guineense var. macrocarpum dans la zone d'étude. Des études moléculaires pourront élucider cette variabilité. Des études de toxicités de l'huile issue des graines de la plante permettront sa valorisation.
La problématique de la variabilité morphologique des feuilles et fruits de nombreuses plantes locales multifonctionnelles préoccupe les chercheurs africains. À cela s’ajoute la menace de disparition de certaines de ces plantes vivant encore naturellement. Dans la zone agroécologique des hautes savanes guinéennes de l’Adamaoua au Cameroun se rencontre Syzygium guineense var. macrocarpum (Engl.) F. White, une myrtacée endémique. Pour sa domestication, un problème de choix des sous-variétés à retenir s’est posé. L’ethnobotanique étant la relation entre l’Homme et les plantes dans un milieu donné à travers le temps, la prise en compte du savoir et des préférences locales était indispensable. Par ailleurs, les objectifs visaient à identifier, décrire et déterminer les descripteurs morphologiques (qualitatifs et quantitatifs) et les sous-variétés de la plante. Les personnes enquêtées étaient constituées de 218 hommes et femmes appartenant à neuf ethnies différentes. Dans des quadrats de 100 m x 100 m, 256 arbres des sous-variétés de la plante ont été sélectionnés. Le dispositif expérimental était un plan factoriel (8 x 4 x 8 x 3) : 8 x 4 pour l’unité expérimentale ; 8 pour le nombre de sites d’étude ; 4 pour le nombre de sous-variétés ; 3 pour le nombre de répétitions (3 feuilles et 3 fruits sur chaque pied), les sites étant le traitement principal et les sous-variétés le traitement secondaire. L’évaluation des descripteurs morphologiques a été respectivement faite sur 768 feuilles et fruits. Les critères de différenciation paysanne étaient liés à l’observation (couleur, forme, etc.) des arbres, feuilles et fruits. Les descripteurs de l’accessibilité à une meilleure luminosité de l’arbre, du rendement et du développement végétatif pourront servir de références lors de la domestication de la plante. Les sous-variétés 1, 2 et 3 étaient hautement significatives, de par leur valeur d’usage ethnobotanique total, supérieure à 3 parmi les 4 recensées. Des études moléculaires utilisant les ADN génomiques (chloroplastique et ribosomal) permettront de tirer une conclusion définitive quant à l’origine environnementale ou moléculaire de la variabilité observée au sein de la plante dans cette zone.
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