Rcv. Elev. Méd. vét. Pays trop., 1971, 24 (4): 597-634 Engraissement intensif de zébus Peulh sénégalais (Gobra) 3' partie (*)Mâles entiers ou castrés -3 à 5 ans, et boeufs -7 à 9 ans par J. VALENZA (**), H. CALVET (**), J. ORUE (**), avec la collaboration technique de A.M. WANE (***) RESUME Dans le cadre du programme général d'étude sur l'embouche intensive des bovins tropicaux entrepris par l'I.E.M.V.T. avec l'aide financière du F.A.C., trois nouvelles expérimentations ont ét& réalisées au Laboratoire de 1'Elevage de Dakar au cous de l'année 1970.La première a duré 147 jours et a comporté le traitement de zébus entiers de race Gobra âgés de 3 à 5 ans. La ration distribuée était constituée par un mélange homogène de coque d'arachide mélassée et d'un concentré essentiellement à base de farine de riz (farine de cône) et de son de maïs. Le gain de poids moyen durant l'essai a été de 850 g par jour avec une consommation de 3 kg de matière sèche par 100 kg de poids vif et un indice de consommation de 7,4 UP.La deuxième expérience a utilisé deux lots de zébus âgés de 3 à 5 ans dont l'un était constitué de mâles entiers et l'antre de màles castrés.La ration comportait la distribution d'un fourrage, od libitum, de paille de riz et d'un concentré rationné comparable à celui incorporé à la coque d'arachide mélasséc dans l'essai précédent.Les taurillons durant les 126 jours d'alimentation intensive ont pré-senté un gain de poids pumalier moyen de 660 g avec un indice de consommation moyen de 9,5 UF.Les bouvillons ont eu un gain plus faible de 540 g avec un indice de consommation supérieur de II,4 UF. La troisième expérience utilise des boeufs de réforme âgés de 7 à 9 ans, qui reçoivent une alimentation comparable à celle utilisée dans le pramer essai.Le gain de poids moyen est de 800 g par jour durant 84 jours avec un indice dc consommation de 9,82 UP. L'objectif de cet essai qui était d'obtenir des carcasses dépassant largement Ic poids de 200 kg et de haute valeur bouchère, a été réalisé.Cette nouvelle série d'expérimentations montre que l'alimentation intensive des bovins tropicaux peut constituer une solution économique capable de pallier le déficit en viande renconrré sur les a$lcsr dc consommation africains.(*) Cette publication fait suite aux deux premières dans la mesure où des modifications ou trannforparties déjà publiées, SUT le même sujet, dans la - -Retour au menu

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