Les auteurs remercient le gouvernement Camerounais à travers son budget d'investissement public qui a permis la réalisation de ces travaux. RESUME La disponibilité de vastes terres en friche constitue un immense potentiel de production des arbres fruitiers et autres espèces arboricoles dans la région du Nord, mais l'absence de connaissance sur le fonctionnement des exploitations fruitières a entrainé le désintéressement des producteurs fruitiers. Face à cette situation, une étude a été réalisée dans les quatre départements de la région du Nord à savoir la Bénoué, le Faro, le Mayo-Louti et le Mayo-Rey en vue d'identifier les causes du dépérissement et de proposer des solutions. L'approche méthodologique par des questionnaires adoptés a permis de collecter des données auprès des propriétaires de vergers et suivi d'une descente sur le terrain pour les observations visuelles de ces vergers. Au terme de cette étude 58,2 % des exploitants sont adultes et 41,8% ne sont pas scolarisés. On enregistre dix (10) espèces d'arbres fruitiers cultivées, parmi lesquels on a les agrumes et les manguiers en majorité. Tout de même 91% des producteurs sont propriétaires des terres et 48% l'ont obtenu par héritage alors que 23% par achat. La production annuelle est estimée à moins de 500 kg pour les 52,16% des producteurs enquêtés et plus de 500 kg pour les 47,84%. Les principales contraintes rencontrées dans cette activité sont la non disponibilité des terres de qualité, les difficultés d'approvisionnement en eau, le coût élevé des engrais et des produits phytosanitaires et le manque des unités de transformation. Les vergers sont constitués d'arbres fruitiers non améliorés présentant des attaques. De ce fait il est important de vulgariser des variétés améliorées des arbres fruitiers développés par l'IRAD, et leur proposer des appuis techniques pour remédier aux différents problèmes sanitaires.