A partir d’expériences cliniques, nous réinterrogerons le lien de l’enfant autiste à la voix. Nous soutiendrons que corps et langage entre en résonance à partir du timbre, dimension réelle de la voix «sonore». Voix machinique, voix artificielle ou encore phrasés musicaux vont être utilisés par l’autiste pour jouer avec cette dimension du timbre permettant une ouverture vers le langage. Repérer les possibilités de résonnance de l’enfant devient une nouvelle perspective clinique.

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De nombreuses institutions culturelles proposent des ateliers à médiation artistique. Dans cet article, nous partirons de l’expérience d’un atelier peinture proposé à des jeunes relevant de structures spécialisées et pour lesquels des effets bénéfiques sur leur comportement et leur relation aux autres ont été observés. Plus spécifiquement, la présentation du travail de Tom témoignera de la manière dont une limitation de jouissance peut s’opérer au sein d’un tel atelier. Nous serons alors conduits à proposer une articulation entre pratique artistique et effets thérapeutiques à partir des notions de cadre et dispositif. Situant le savoir du côté de l’enfant, la position des médiateurs comme accompagnants est essentielle pour faire du cadre une ouverture où l’enfant peut mettre au travail ce nouage toujours singulier qui s’opère entre réel et symbolique à l’orée de l’advenu du sujet.