Silvicultural options to obtain mixtures of broadleaved and conifer tree species in boreal forests remain limited, especially for mixtures of broadleaves and shade-intolerant conifers. In this study, we tested a series of treatment packages that included variation in harvesting pattern, site preparation, renewal treatments, and timing and patterns of tending to establish trembling aspen (Populus tremuloides Michx.) and jack pine (Pinus banksiana Lamb.) mixedwoods in intimate mixtures or spatial mosaics in northeastern Ontario. Preharvest spray resulted in fewer but better growth of aspen suckers compared with postharvest spray, which both reduced sucker density and decreased their vigour. Partial cutting reduced aspen regeneration in both the harvested and leave corridors but did not affect other broadleaved species, in this case predominantly red maple (Acer rubrum L.). After treatment, the rapid development of understory vegetation (shrubs, herbs, and grasses) and regeneration reduced total light transmittance at 0.5 m but had no effect at 4.0 m after 5 years. Future stands will be jack pine dominated following both pre-and post-harvest sprays, despite higher density, more uniform distribution, and better growth of broadleaved regeneration with preharvest spray, but will be balanced broadleaf and conifer mixtures in the partial cut areas.Résumé : Il y a peu d'options sylvicoles permettant d'obtenir un mélange d'espèces d'arbres feuillus et résineux en forêt boréale, particulièrement dans le cas des mélanges de feuillus et de conifères intolérants à l'ombre. Dans cette étude, nous avons mis à l'essai plusieurs séries de traitements qui se distinguent par le patron de récolte, la préparation de terrain, les traitements de régénération ainsi que le patron et le moment d'application de traitements d'éducation pour établir des peuplements mixtes de peuplier faux-tremble (Populus tremuloides Michx.) et de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) en mélange intime ou en mosaïque spatiale dans le nord-est de l'Ontario. Un épandage effectué avant la coupe a réduit le nombre de drageons de peuplier. Mais il a favorisé leur croissance comparativement à un épandage effectué après la coupe, qui a eu pour effet de réduire la densité et la vigueur des drageons. La coupe partielle a diminué la régénération de peuplier autant dans les corridors coupés que dans ceux laissés sur pied, mais n'a pas affecté les autres espèces feuillues surtout représen-tées par l'érable rouge (Acer rubrum L.). Cinq ans après la coupe, le développement rapide de la végétation du sous-bois (arbustes, herbacées et graminées) et de la régénération a réduit la transmittance totale de la lumière à une hauteur de 0,5 m, mais n'a eu aucun effet à une hauteur de 4,0 m. Les futurs peuplements seront dominés par le pin gris à la suite d'épan-dages effectués avant ou après la coupe même si l'épandage effectué avant la coupe produit une régénération feuillue plus dense, avec une distribution plus uniforme et une croissance plus rapide. Toutefois, les futurs peuplements...

The biodiversity-productivity relationship is one of the focus areas in ecological research that is studied primarily through mixed species experiments. Recent efforts in forests, however, increasingly involve the use of observational data, due to the difficulty in establishing long-term, multispecies plantations. Caution is warranted in the observational databased causal relationships between biodiversity and productivity due to the potential confounding effects by environmental variations. In this article, we use a recent forest example to demonstrate how erroneous results could be generated in studying biodiversity-forest productivity relationships when species diversity is highly correlated with environmental variables (multicollinearity). In forestry, erroneous biodiversity-productivity relationships can mislead future research, industry decisions, and policy development. Forest researchers and managers should be aware of the issues associated with collinear data and validate research results with literature reports and professional knowledge. Options to deal with observational data are discussed.

In spring 2007, young conifers suffered extensive needle and bud injury near Hearst, Kapuskasing, and Cochrane in northeastern Ontario, Canada. Analysis of weather data revealed that the damage was likely caused by earlier than normal loss of cold hardiness during higher than normal temperatures in late April and early May. The dehardened trees were damaged in the cold days that followed. We report the survival and growth of eastern larch (Larix laricina), balsam fir (Abies balsamea), and black spruce (Picea mariana) in the affected area based on field assessments and stem analysis of affected trees following the event. Total survival through six growing seasons following damage was 98% in eastern larch but only about 70% in balsam fir and black spruce. The effect of the damage on tree growth was greater and longer lasting for diameter than height. Both survival and growth reductions were associated with high levels of mature needle loss and bud damage. Implications of these findings for forest management are discussed in light of expected climate change.Keywords: needle browning, bud injury, cold hardiness, winter freezing, spring dehardening résumé Au cours du printemps 2007, à proximité de Hearst, de Kapuskasing et de Cochrane dans le nord-est de l'Ontario au Canada, les aiguilles et les bourgeons des jeunes conifères ont subi d'importants dégâts. L'analyse des données météorologiques a révélé que les dégâts ont vraisemblablement été causés par une diminution de la résistance au froid plus hâtive que la normale à la suite de températures supérieures à la moyenne à la fin d'avril et au début de mai. Les arbres en débourrement ont été endommagés au cours des jours froids qui ont suivi. Nous faisons état de la survie et de la croissance des mélèzes laricins (Larix laricina), des sapins baumiers (Abies balsamea) et des épinettes noires (Picea mariana) de la zone affectée suite à des évaluations sur le terrain et à des analyses des tiges des arbres endommagés lors de cet événement. La survie totale au cours des six années de croissance qui ont suivi les dégâts était de 98% pour le mélèze laricin, mais de seulement 70% pour le sapin baumier et l' épinette noire. Les effets des dégâts sur la croissance des arbres ont été plus importants et plus durables au niveau du diamètre que de la hauteur. Tant la survie que les réductions de croissance ont été associées aux importantes quantités de perte d'aiguilles mûres et de bourgeons endommagés. Les implications de ces conclusions sur l'aménagement forestier sont discutées en fonction des changements climatiques attendus.Mots clés : brunissement des aiguilles, bourgeons affectés, résistance au froid, gel hivernal, débourrement printanier survival and growth of eastern larch, balsam fir, and black spruce six years after winter browning in northeastern Ontario, canada