Résumé La prépsychose : un concept toujours actuel en psychopathologie de l’enfant ? Le concept de prépsychose de l’enfant semble aujourd’hui tombé en désuétude tant du côté de la psychiatrie descriptive où la perspective évolutive n’a pas de mise, que du côté de la psychopathologie psychanalytique où il est remplacé par la notion de pathologies limites. Pourtant il nous semble que ce concept a encore une utilité à condition d’en retrouver historiquement la multiplicité des significations selon les auteurs (il ne s’agit pas d’une classe unifiée) et d’en saisir les enjeux au regard des préoccupations liées aux nouveaux troubles (instrumentaux ou dits “ spécifiques ”) qui recouvrent en fait largement des troubles de la personnalité aux potentialités diverses dont la psychose. Une étude de cas reposant sur l’analyse des épreuves projectives (Rorschach, TAT) est présentée.

Résumé Cet article traite du repérage clinique et projectif des angoisses et problématiques de perte, de leur articulation avec d’autres types de problématiques (identitaire, œdipienne) en psychopathologie de l’enfant. Face à la logique des structures, les auteurs soutiennent une logique des positions ou des processus mentaux, plus respectueuse de la clinique infantile. Si les troubles de la personnalité de type limite sont le domaine de prédilection où se manifeste le poids des angoisses dépressives de perte, les autres organisations psychopathologiques n’en sont pas moins concernées. Cinq illustrations projectives rendent compte de ces articulations singulières dont le repérage fin permis par les épreuves projectives participe du diagnostic différentiel.

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De plus en plus souvent, les théologiens chrétiens ont recours à des réflexions ou des propos empruntés aux écrits de la tradition orale juive, Midrash et Talmud. Souvent réalisé en toute sympathie et en toute innocence, un tel geste suppose une éthique appropriée qui tienne compte des enjeux théologiques et historiques inhérents à ce qui semble n’être qu’une simple citation. Estimer ces écrits, c’est avant tout prendre au sérieux l’altérité de la Tradition à laquelle ils appartiennent et dont ils témoignent : dans le respect de la pensée de l’autre, quelque chose se dit du respect de son identité.

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