RESUME Objectif : Cette étude consiste en une contribution à la valorisation du lentisque, très répandu dans la région de Meknès via une investigation ethnobotanique, un screening phytochimique et des tests antibactériens. Méthodologie et résultats : Une étude ethnobotanique a été menée à l'aide de fiches questionnaires auprès de la majorité des herboristes de la ville de Meknès ; ceci, afin de récolter le maximum d'informations sur les vertus et usages traditionnels de P. lentiscus L. L'enquête a révélé que le lentisque est couramment utilisé en thérapie (96%), surtout dans le traitement des affections gastrointestinales (88%), et dermatologiques (28%). Le feuillage et les jeunes rameaux sont utilisés sous forme de tisane (50%) et d'huiles essentielles (33%). A travers l'investigation phytochimique et des tests d'activité antibactérienne conduits avec des extraits de feuilles et de jeunes rameaux, il apparait que P. lentiscus L. est riche en métabolites secondaires. De son côté, l'huile essentielle et les différents extraits testés sont dotés d'une activité antibactérienne considérable. Conclusion et application de la recherche : L'étude ethnobotanique nous a permis de dévoiler le large éventail d'utilisation du feuillage de P. lentiscus L. dans le traitement de pathologies, notamment celles du tube digestif. Aussi, P. lentiscus L. est potentiellement important grâce à ses atouts en termes de biomasse, d'abondance sur le terrain, de richesse en métabolites secondaires (tanins, flavonoïdes, Stérols, triterpènes, et saponosides), d'effets antibactériens et de faible toxicité en rapport avec l'absence d'alcaloïdes et d'hétérosides cyanogénétiques.
RESUME Objectif : Le présent travail consiste à la valorisation de trois espèces du genre Urtica, Urtica urens L., Urtica membranacea Poiret et Urtica pilulifera L. très abondantes dans la région de Meknès, via un screening phytochimique et des tests antibactériens. Méthodologie et résultats : Les extraits bruts et fractionnés des parties aériennes ont fait l'objet d'une étude phytochimique qualitative, d'un dosage des polyphénols et des flavonoïdes et d'une évaluation de l'activité antibactérienne par la méthode de diffusion en milieu solide contre cinq bactéries pathogènes, Escherichia coli 1 et 2, Staphylococcus aureus, Pseudomonas putida et Klebsiella pneumoniae. Les résultats montrent que les trois espèces recèlent une diversité de métabolites secondaires aussi bien des tanins galliques et des flavonoïdes que des stérols, des triterpènes et des leucanthocyanes ; aussi, seule U.urens contient des mucilages. Avec l'analyse quantitative, il apparaît que les teneurs des extraits respectivement en flavonoïdes et en phénols totaux sont plus élevées chez Urtica pilulifera L (0,337±0,037 mg EQ/30 g MS ; 2,313±0,3 mg EAG/30 g MS) ; Urtica urens L., elle, est la moins pourvue en ces composants. En fin, aucun des extraits testés, bruts ou fractionnés n'a d'effet inhibiteur sur les bactéries pathogènes utilisées. Conclusion et application de la recherche : Cette étude a permis de dévoiler que les trois espèces du genre Urtica sont potentiellement importantes grâce à ces atouts en termes de biomasse, d'abondance sur le terrain, de richesse en métabolites secondaires (tanins, flavonoïdes, Stérols, triterpènes, et saponosides).
L’objectif de ce travail était d’évaluer le pouvoir antioxydant et l’activité antibactérienne des extraits aqueux (EA) des feuilles et des fleurs de Bituminaria bituminosa (L.). Les résultats révèlent qu’aussi bien les feuilles que les fleurs contiennent des teneurs élevées en phénols totaux estimées respectivement à 141,4 ± 1,43 mg équivalent d’acide caféique (EAC)/g d’extrait et 128,11 ± 3,00 mg EAC/g d’extrait. Par ailleurs, le test de ferric reducing antioxidant power montre que le pouvoir réducteur de l’EA des feuilles est plus élevé (64,27 ± 2,97 mg ET/g d’extrait) que celui des fleurs (53,61 ± 3,81 mg ET/g d’extrait). La capacité de piégeage du radical libre DPPH (1,1-diphényl-2-picrylhydrazyl) est très intéressante avec une CI50 égale à 0,203 ± 0,002 mg/ ml pour l’EA des feuilles et à 0,457 ± 0,003 mg/ml pour l’EA des fleurs. En outre, les deux extraits testés présentent une activité protectrice antiradicalaire traduite par un temps de demi-hémolyse important, de 133,61 ± 1,22 et 103,45 ± 6,63 minutes respectivement pour les feuilles et les fleurs. Quant aux essais d’activité antimicrobienne, l’EA des feuilles s’est avéré plus efficace que celui des fleurs, il montre une activité remarquable sur toutes les souches étudiées. L’effet de cet extrait est notable vis-à-vis Bacillus subtilis avec un maximum d’inhibition de l’ordre de 13,33 ± 0,57 mm.
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