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De nombreuses essences américaines, notamment de l'ouest, sont utilisées en reboisement en France ; parmi celles-ci, le Douglas [Pseudotsuga menziesii (Mirb .) Franco] occupe maintenant la place la plus importante . Alors que son aire naturelle et sa production sont comparables à celles du Thuya géant (Thuya plicata Don .) et du Tsuga heterophylla (Tsuga heterophylla Sarg .), ces dernières sont pourtant très peu employées par les reboiseurs. Patoureaux (1980) et De Champs (1980 ont attiré l'attention des praticiens sur ces deux dernières essences qu'ils qualifient de méconnues . En fait, on peut penser que c'est l'écologie qui explique en grande partie la désaffection dont elles souffrent ; rappelons ce qui est déjà bien connu : (Pourtet, 1964).Ces deux espèces ont subi des dégâts importants lors de la sécheresse de 1976, alors que le Douglas résistait beaucoup mieux (Aussenac, 1978).Alors que l'on commence maintenant à connaître l'écophysiologie du Douglas (Aussenac et Granier, 1978), très peu d'études ont été faites sur le comportement du Thuya et du Tsuga en phase de stress hydrique . Ces deux essences nécessitent-elles véritablement des conditions d'alimentation en eau plus favorable que celles demandées par le Douglas ? Des recherches menées à la station de Sylviculture et de Production, à Nancy, apportent des informations qui nous paraissent complé-ter utilement les connaissances écologiques déjà acquises.