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La transformation des entreprises sous l’effet de la globalisation se traduit par un changement du rapport des salariés au travail dont les effets ont conduit au développement de courants d’analyse et de prévention autour de la souffrance au travail et des risques psychosociaux. L’article se centre sur l’analyse des transformations des mécanismes de régulation intermédiaire par le management et le dialogue social et fait l’hypothèse que leur effondrement a déstabilisé le processus de construction des intérêts collectifs des salariés. Dans le même temps la négociation collective s’est focalisée sur l’emploi délaissant le traitement des problèmes du travail. Comment dans ce contexte refonder la négociation sur le travail ?