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Les antihistaminiques dont la gamme et les indications si variees augmentent chaque jour exposent a des intolerances eutanees qui en limitent parfois singulierenient Temploi.En France, oii les antihistaminiques sont nes, on leur connait quelques inconvenients d'ordre general ( somnolence, troubles sanguins ), quelques incidents d'ordre cutane ( urticaire notamment ).C'est cependant d'Amerique qu'ont ete signales les premieres intolerances cutanees hien caracterisees.En 1947 Sulzherger ( i ) signale, sur 90 malades traites par antihistaminiques, 2 intolerances nettes.Plus tard, en 1948, Strauss ( 5 ) decrivit une dermite de contact de type allergique a la Pyribenzamine.Mosko ( 6 ) cite une dermite du visage tres violente apres une deuxieme instillation de collyre a L'Antistine. Le test epicutane etait si fortement positif qu'il provoqua une veritable ulceration. Epstein ( 7 ) signale, en 1949, une eruption « urticarienne puis eczemateuse » apres une premiere absorption de Trimeton. II pose a ce sujet la question des sensibilisations de groupe.Enfin le Neoantergan fut egalement incrimine par Lewin, Kelly et Schwartz ( 8 ) dans des accidents d'intolerance cutanee.Durant cette periode, en France, les manifestations cu-