In recent years transnational framework agreements (TFAs) at global and European level have emerged as a new tool of regulation within transnational companies. Based on an outline of the origins of TFAs, a quantitative overview of TFAs and an analysis of the strategies pursued by global and European union federations in concluding TFAs, this article discusses whether and how these new tools advance the internationalisation of industrial relations. The article concludes that a whole range of sector-and company-specific conditions must exist for a TFA to be signed. Where they exist, TFAs give global and European union federations as well as European Works Councils a recognised place in the area of global social regulation, and there are cases in which they have successfully been used to solve local conflicts. Research carried out by the authors suggests that TFAs, if used strategically, have the potential to contribute to the development of international industrial relations at company level and even, in the long term, to facilitate the trade unions' organising activities. However, because of the small number of TFAs, currently fewer than 150, their contribution to the internationalisation of industrial relations has so far remained limited. ❖❖❖ Sommaire Au cours des dernières années, les accords-cadres transnationaux conclus au niveau international et européen sont devenus un nouvel outil de régulation au sein des entreprises transnationales. Proposant un exposé des origines et une présentation quantitative des accords-cadres transnationaux, ainsi qu'une analyse des stratégies menées par les fédérations syndicales internationales et européennes dans la négociation de ces accords, cet article se penche sur la question de savoir si et comment ces nouveaux outils servent l'internationalisation des relations professionnelles. L'article aboutit à la conclusion que tout un éventail de conditions spécifiques au secteur et à l'entreprise concernés doit exister pour permettre la signature d'un accord-cadre transnational. Lorsque ces conditions sont réunies, les accords-cadres transnationaux confèrent aux fédérations syndicales internationales et européennes, de même qu'aux comités d'entreprise européens, un rôle reconnu dans le domaine de la régulation sociale internationale. Dans certains cas, ils ont pu être utilisés avec succès pour résoudre des conflits locaux. Les recherches conduites par les auteurs semblent indiquer que les accords-cadres transnationaux, s'ils sont employés de manière stratégique, sont susceptibles de contribuer au développement des relations professionnelles internationales au niveau de l'entreprise, voire de faciliter les activités d'organisation des syndicats à long terme. En raison du faible nombre d'accords-cadres transnationaux (moins de 150 à l'heure actuelle), leur contribution à l'internationalisation des relations professionnelles est toutefois restée limitée jusqu'à présent. ❖❖❖ Zusammenfassung In den letzten Jahren sind transnationale Rahmenvereinbarungen auf weltweiter und europäischer ...

Au cours des dernières années, les accords-cadres transnationaux (ACT) conclus aux niveaux international et européen sont devenus un nouvel outil de régulation au sein des entreprises transnationales. Proposant un exposé des origines et une présentation quantitative des ACT, ainsi qu’une analyse des stratégies menées par les fédérations syndicales internationales et européennes dans la négociation de ces accords, cet article se penche sur la question de savoir si et comment ces nouveaux outils servent l’internationalisation des relations professionnelles. L’article aboutit à la conclusion que tout un éventail de conditions spécifiques au secteur et à l’entreprise concernés doit exister pour permettre la signature d’un ACT. Lorsque ces conditions sont réunies, les ACT confèrent aux fédérations syndicales internationales et européennes, de même qu’aux comités d’entreprise européens, un rôle reconnu dans le domaine de la régulation sociale internationale. Dans certains cas, ils ont pu être utilisés avec succès pour résoudre des conflits locaux. Les recherches conduites par les auteurs semblent indiquer que les ACT, s’ils sont employés de manière stratégique, sont susceptibles de contribuer au développement des relations professionnelles internationales au niveau de l’entreprise, voire de faciliter les activités d’organisation des syndicats à long terme.

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A number of countries worldwide provide for a statutory minimum wage. Generally speaking, however, it is not a living wage, although the right to a living wage is guaranteed in a variety of agreements under both international and European law. The Council of Europe’s European Social Charter (ESC), for example, codifies a living wage and, according to the case-law of its supervisory body, the level of 60 per cent of the net average wage is to be taken as the basis for appropriate remuneration. This article argues that the Charter of Fundamental Rights of the European Union also incorporates the right to a living wage, which should be at least 60 per cent of the net average wage. The Charter is legally binding for EU institutions, agencies and other bodies. Member States are bound only to the extent that the material scope of the relevant EU laws has been opened, which is the case when EU law is implemented or when obligations arising out of specific Union legislation are required for the relevant subject area, as will be explained in the article. In purely national situations nevertheless, values laid down in international law have to be observed when interpreting national laws.