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Vieillesse et pathologie mentale s’additionnent aujourd’hui dans un contexte de raréfaction des structures et de personnels spécialisés. Ceci invite à plus de médecine ambulatoire mais des dispositifs de soins à domicile manquent. Les équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé (EMPSA) répondent en partie aux besoins des personnes souffrant de troubles psychiques. Une expérimentation à Paris a permis à une infirmière chargée de missions « pratique avancée » de développer son expertise. Cette unité née via un programme national vise un public de 70 ans et plus, présentant un trouble psychique et domicilié sur le territoire de l’expérimentation. La pratique avancée infirmière (PAI) peut répondre aux défis de la complexité rencontrée, issue de l’interrelation entre vieillissement et troubles psychiques. En identifiant les situations de discrimination, d’atteinte à la qualité de vie, les besoins en santé, elle adapte ses interventions en termes de prévention, de maintien de l’autonomie ou de coordination. Les décrets d’application relatifs à la PAI en France restent à étendre en psychiatrie et santé mentale. Des exemples à l’étranger vont aider à considérer les apports de ces professionnels.

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