To explore paediatric complications of female genital mutilation (FGM), 255 consecutive girls aged 4-9 years presenting to an emergency ward in Sudan were included in this clinical study. Full examination, including inspection of genitalia, was performed. Dipsticks for nitrite and leucocytes were used to diagnose suspected urinary tract infection (UTI). Girls with a form of FGM narrowing vulva had significantly more UTI than others, and among girls below the age of seven there was a significant association between FGM and UTI. Only 8% of girls diagnosed as having UTI reported urogenital symptoms. In spite of the fact that 73% of the girls subjected to FGM were reported to have been bedridden for one week or more after the operation, only 10% stated immediate complications. We conclude that FGM contributes significantly to morbidity among girls, a large share of which does not come to medical attention. RÉSUMÉAfin d'explorer les complications de la mutilation génitale féminine (MGF), nous avons inclu dans cette étude clinique les filles consécutives âgées de 4 à 9 ans qui viennent au service des urgences au Soudan. On a fait passer un examen compréhensif y compris l'inspection des organes génitaux. Le diagnositic de la suspicion de l'infection urinaire (IU) a été fait à l'aide de la jauge pour les nitrites et les leucocytes. Les filles qui avaient une sorte de vulve qui a été pincé par la MGF avaient beaucoup plus de IU que les autres. Parmi les filles âgées de moins de sept ans, il y avait un lien important entre MGF et IU. Il n'y avait que 8% des filles qui avaient les symptômes de l'infection urogénitale. Malgré le fait que 73% des filles qui avaient la MGF ont été alitées pendant une semaine ou plus après l'opération chirurgicale, seules 10% avaient affirmé des complications immédiates. Nous concluons que la MGF contribue de manière importante à la morbidité chez les filles et qu'une grande majorité des cas ne viennent pas à l'hôpital. (Rev Afr Santé Reprod 2005; 9[2]: 118-124)