Current approaches for estimating greenhouse gas (GHG) emissions from manure storages do not consider contributions due to bedding materials. Compared with sand, wood-based bedding has the potential to increase volatile solids and total solids concentrations and favour crust formation in liquid dairy manure. In this study, the GHG emissions from wood and sand bedding slurries were evaluated monitored continuously for 207 d (1 May-24 Nov. 2014) under "warm season" storage conditions. For both slurries, methane (CH 4 ) made up >95% of the GHG emissions. The sand bedding slurry had minimal crust, which also led to more evaporation and higher ammonia volatilization losses when scaled by nitrogen content. The wood bedding slurry emitted 51% more CH 4 , eight times more nitrous oxide, and 53% more total GHG emissions (CO 2 -eqivalents). However, these differences were reduced if only the initial 123 d (1 May-31 Aug. 2014) of storage was considered. This was presumably related to the slower degradability of the wood bedding. Given these differences bedding choice should be considered in GHG emissions estimates.Résumé : Les approches actuelles employées pour estimer le volume de gaz à effet de serre (GES) que dégagent les réserves de fumier ne tiennent pas compte des émissions issues de la litière. Contrairement au sable, les copeaux de bois peuvent augmenter la concentration de solides volatils (SV) et de solides totaux. Ils favorisent aussi la formation d'une croûte à la surface du lisier des bovins laitiers. Les auteurs ont évalué les émissions de GES des boues de litière ligneuse et sableuse de façon continue pendant 207 jours (du 1 er mai au 24 novembre 2014), soit dans les conditions de stockage de la « belle saison ». Le méthane (CH 4 ) représente plus de 95 % des GES libérés par les deux types de boues. La boue de litière sableuse ne présentait qu'une très mince croûte, si bien que l'évaporation et la volatilisation de l'ammoniac étaient plus importantes, proportionnellement à la quantité d'azote. La boue de litière ligneuse a libéré 51 % de CH 4 de plus, huit fois plus d'oxyde nitreux et 53 % de plus de GES au total (en équivalent de CO 2 ). Toutefois, ces écarts s'atténuent quand on ne tient compte que des 123 premiers jours de stockage (du 1 er mai au 31 août 2014), sans doute à cause de la dégradation plus lente des copeaux de bois. Face à de telles variations, l'estimation des émissions de GES devrait prendre en compte la nature de la litière employée. [Traduit par la Rédaction] Mots-clés : fumier, émissions de gaz à effet de serre, méthane, oxyde nitreux, ammoniac, bovins laitiers.