The extent of physical and verbal/emotional abuse in schools in Lebanon is currently unknown. This cross-sectional study aimed to determine the prevalence and patterns of both forms of abuse among a nationally representative sample of Lebanese schoolchildren, aged 10-18 years, using a self-reported questionnaire. A total of 1177 schoolchildren, 49.6% females, median age 14 years, completed the survey; 76.4% and 81.2% of these had experienced physical and verbal/emotional abuse respectively at least once at school. Male students [adjusted odd ratio (AOR) = 3.4, P < 0.01], children in public schools (AOR = 1.9, P < 0.01) and in South Lebanon (AOR = 2.2, P < 0.01) and Bekaa (AOR = 1.7, P < 0.05) regions were more likely to have experienced physical abuse than females, children from private schools and from Beirut. Male students (AOR = 1.3, P < 0.01) and children in public schools (AOR = 1.6, P < 0.01) were also more likely to experience verbal abuse, with no regional differences. The prevalence of physical and verbal/emotional abuse in schools in Lebanon is high and solutions should be sought to correct the problem engaging political and social leaders, the mass media, law enforcement agencies, parents and educators. RÉSUMÉ L'importance de la violence physique et psychologique/verbale dans les écoles au Liban n'est pas connue. La présente étude transversale visait à déterminer la prévalence et les caractéristiques des deux formes de violence dans un échantillon d'élèves libanais âgés de 10 à 18 ans représentatifs au niveau national, à l'aide d'un questionnaire direct. Au total, 1177 élèves, dont 49,6 % de filles, âgés en moyenne de 14 ans, ont rempli le questionnaire ; 76,4 % et 81,2 % d'entre eux avaient été exposés à la violence physique et psychologique/verbale respectivement au moins une fois à l'école. Les élèves de sexe masculin (OR ajusté = 3,4 ; P < 0,01), les élèves des écoles publiques (OR ajusté = 1,9 ; P < 0,01), du sud du Liban (OR ajusté = 2,2 ; P < 0,01), et de la vallée de Bekaa (OR ajusté = 1,7 ; P < 0,05), étaient plus à risque d'avoir été exposés à la violence physique que les élèves de sexe féminin, les enfants des écoles privés et de Beyrouth. Les garçons (OR ajusté = 1,3 ; P < 0,01) et les élèves des écoles publiques (OR ajusté = 1,6 ; P < 0,01) étaient aussi plus à risque d'exposition à la violence verbale, sans différence entre les régions. La prévalence de la violence physique et psychologique/verbale chez les élèves au Liban est élevée et des solutions doivent être recherchées pour corriger le problème dont la responsabilité doit être partagée entre les dirigeants politiques et sociaux, les médias, les forces de l'ordre, les parents et les éducateurs.