Classifier sans stigmatiser : le cas de la schizophrénie

Abstract

Distribution électronique Cairn.info pour John Libbey Eurotext. © John Libbey Eurotext. Tous droits réservés pour tous pays.La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Travaux préparatoires à la rédaction du chapitre V de la CIM-11

“…Elle s'efforce de concilier rigueur scientifique, simplicité de maniement et respect du point de vue des usagers. Sa principale innovation tient à l'abandon définitif du terme de « schizophrénie » et de tout ce qui s'y rapporte, une catégorie diagnostique ayant perdu aujourd'hui la spécificité psychopathologique qui lui fut longtemps prêtée, tout en restant chargée de représentations péjoratives que dénoncent unanimement les usagers [1,5,6]. Le débat reste encore largement ouvert, dans tous les pays membres de l'OMS.…”

L’action du Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (CCOMS) en faveur de la participation des usagers et des aidants à l’élaboration de la CIM-11

“…À l'issue d'une journée d'étude organisée à l'EPSM Lille-Métropole, un plaidoyer a soutenu la demande d'un changement de nom et de conception de la « schizophrénie » permettant de faire face à l'incertitude diagnostique, la non-validité scientifique et la charge stigmatisante délétère de ce concept flou [13].…”