In order to assess the impact of seasonal active layer thaw and thermokarst on river flow and turbidity, a gauging station was installed near the mouth of the Sheldrake River in the discontinuous permafrost zone of northern Quebec. The station provided 5 years of water level data and 3 years of turbidity data. The hydrological data for the river showed the usual high water stage occurring at spring snowmelt, with smaller peaks related to rain events in summer. Larger and longer turbidity peaks also occurred in summer in response to warm air temperature spells, suggesting that a large part of the annual suspension load was carried during midsummer turbidity peaks. Supported by geomorphological observations across the catchment area, the most plausible interpretation is that the rapid thawing of the active layer during warm conditions in July led to the activation of frostboils and triggered landslides throughout the river catchment, thus increasing soil erosion and raising sediment delivery into the hydrological network. These results indicate that maximum sediment discharge in a thermokarstaffected region may be predominantly driven by the rate of summer thawing and associated activation of erosion features in the catchment.Key words: permafrost, northern Quebec, thermokarst, turbidity, subarctic river.Résumé : Afin d'évaluer l'impact du dégel saisonnier de la couche active et du thermokarst sur le débit fluvial et la turbidité, une station hydrométrique a été installée près de l'embouchure de la rivière Sheldrake dans la zone de pergélisol discontinu au nord du Québec. La station a fourni des données portant sur le niveau d'eau sur une période de 5 ans et des données de turbidité sur 3 ans. Les données hydrologiques quant à la rivière ont montré le cycle de crue habituel se produisant à la fonte des neiges au printemps, avec de moindres crues liées à des événements de pluie en été. Des pointes de turbidité plus importantes et plus longues sont aussi survenues en été en réponse à des périodes de température de l'air élevée suggérant qu'une grande partie de la charge en suspension annuelle ait été portée pendant des pointes de turbidité au milieu de l'été. Appuyé par les observations géomorphologiques sur l'ensemble du bassin versant, l'interprétation la plus plausible est que le dégel rapide de la couche active pendant des conditions chaudes en juillet a mené à l'activation de ventres de boeuf et a déclenché des glissements de terrain sur tout le bassin versant de la rivière, augmentant ainsi l'érosion et la production de sédiments dans le réseau hydrologique. Ces résultats indiquent que le débit solide maximal dans une région touchée par le thermokarst peut être principalement lié au taux de dégel d'été et à l'activation de caractéristiques d'éro-sion dans le bassin versant.