The bulk of recent literature on foreign-exchange interventions has overlooked the potential interdependencies that may exist between these operations and the conduct of monetary policy. This is the case even under inflation targeting and especially in emerging-market economies, because central banks often explicitly reserve the right to intervene to calm disorderly markets and to accumulate foreign reserves, and when the exchange rate is perceived as out of step with fundamentals. This paper uses a friction model to estimate intervention reaction functions and the associated marginal effects for Brazil and the Czech Republic since adoption of inflation targeting in these countries in 1999 and 1998, respectively. The main findings are that: i) in both countries interventions occur predominantly to reduce exchange-rate volatility, while in Brazil the central bank also reacts to exchange-rate deviations from medium-term trends; ii) there are strong, asymmetric threshold effects in the reaction functions, and interventions are more likely and of higher magnitudes when they are carried out to depreciate than to appreciate the domestic currency; and iii) interventions seem to take place independently of contemporaneous monetary policy in Brazil, but not in the Czech Republic, where both policies appear to be interrelated.JEL Classification: C24, E52, F31.Keywords: monetary policy; interventions; inflation targeting; friction model; Brazil; Czech Republic. ******
Interdépendance entre politique monétaire et interventions sur le marché du change dans des régimes de ciblage d'inflation: le cas du Brésil et de la République tchèqueLa littérature récente sur les interventions de banques centrales sur le marché des changes a négligé l'interdépendance potentielle qui peut exister entre ces opérations et la politique monétaire. Pourtant, la question de l'interdépendance se pose même lorsque les économies adoptent un ciblage inflation, en particulier pour les pays émergeants, car les banques centrales se réservent, en général, ouvertement le droit d'intervenir pour calmer les désordres de marché, accumuler des réserves, ou réajuster le niveau du taux de change lorsque celui-ci ne semble pas en phase avec les fondamentaux. Cet article utilise un modèle de friction afin d'estimer une fonction de réaction sur le marché du change et les effets marginaux qui y sont associés pour le Brésil et la République Tchèque, à partir du moment où ces deux pays ont adopté un ciblage d'inflation (i.e., respectivement 1999 et 1998). Les principaux résultats sont que : i) les interventions visent principalement à réduire la volatilité du taux de change dans les deux pays, toutefois, la Banque centrale brésilienne réagit également aux déviations du taux de change par rapport à la tendance de moyen terme ; ii) il y a une forte asymétrie dans le comportement des banques centrales : les interventions sont plus importantes et plus probables lorsque la banque centrale doit déprécier plutôt qu'apprécier sa monnaie ; enfin iii) la politique d'interventi...