Dynamique du karité, Vitellaria paradoxa, dans les systèmes agraires du Burkina Faso

Kaboré, Sibiry Albert; Bastide, Brigitte; Traoré, Salifou; Boussim, Joseph Issaka

doi:10.19182/bft2012.313.a20496

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“…Agricultural intensification and expansion in shea parklands in recent decades (Stéphenne & Lambin, 2001) has resulted in longer cultivation periods within fields, shorter fallow periods and, in some cases, abandonment of the practice of fallowing (Augusseau, Nikiéma, & Torquebiau, 2006). Trees regenerate during fallow periods, and these changes have led to reduced diversity and abundance of trees in parkland fields (Kaboré, Bastide, Traoré, & Boussim, 2012), and loss of semi-natural habitats including scrub and woodland from parklands (Gijsbers et al, 1994). Such environmental perturbations can result in changes to plant-pollinator interactions, few pollination events or the transfer of less pollen, and thus pollination limitation and decreases in fruit and/or seed production (Knight et al, 2005).…”

Section: Introductionmentioning

confidence: 99%

Local‐scale tree and shrub diversity improves pollination services to shea trees in tropical West African parklands

Delaney

Dembele²,

Nombré

et al. 2020

Journal of Applied Ecology

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1. Shea Vitellaria paradoxa trees bear fruit and seeds of considerable economic, nutritional and cultural value in the African Sudano-Sahelian zone. In much of West Africa, shea exists within an agroforestry system referred to as 'parkland', where social changes, including migration, have resulted in expanding areas of crop cultivation, reductions in both the area of fallow land and the duration of fallow periods, and reduced diversity of habitats and woody species. Shea benefits strongly from pollination by bees and the loss of Parkland biodiversity may reduce the availability of pollinators, leading to pollen limitation and reductions in fruit yields.2. We investigated whether shea trees in southern Burkina Faso experienced pollination limitation, and whether local-and landscape-scale diversity were linked to visitation by bees, the degree of limitation observed and the weight of fruit produced.3. Honeybees Apis mellifera were observed more frequently in diverse sites, whereas non-Apis species were generally widespread but visited trees in greater numbers at diverse sites. 4. We found that shea fruit production was significantly limited due to lack of pollination and that the degree of pollination limitation was greater in sites with lower levels of tree and shrub diversity. Synthesis and applications.Sites with greater diversity of tree and shrub species had more bee visits and less extreme pollination limitation than less diverse sites, indicating that small-scale diversity is associated with more efficient pollination services. Consequently, shea yields are likely to benefit from retention of a range of different tree and shrub species in parklands. We recommend that when fallows are cleared for cultivation, such beneficial plants are retained within cultivated fields, and that measures to conserve pollinators in the region should target both A. mellifera and non-Apis bee species.This is an open access article under the terms of the Creative Commons Attribution License, which permits use, distribution and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.

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Section: Introductionmentioning

confidence: 99%

Local‐scale tree and shrub diversity improves pollination services to shea trees in tropical West African parklands

Delaney

Dembele²,

Nombré

et al. 2020

Journal of Applied Ecology

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“…et le palmier à huile (Elaeis guineensis Jacq.) (Schreckenberg, 2004 ;Saussey et al, 2008 ;Kaboré et al, 2012). D'autres le sont moins car la production et la consommation de leur huile restent marginales.…”

Section: Introductionunclassified

Perceptions Et Savoirs Locaux Sur Les Espèces Oléagineuses Locales Dans Le Kénédougou, Burkina Faso

Tiétiambou¹,

Lykke²,

Korbéogo³

et al. 2015

Bois for. trop.

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Les plantes oléagineuses locales offrent des usages multiples et constituent une source de revenus pour les communau- tés rurales. L’objectif de notre étude est de comprendre les perceptions et les savoirs des populations de la province du Kénédougou (Burkina Faso) concer- nant ces plantes et leurs huiles. La mé- thodologie utilisée est une combinaison de l’approche participative sociale et d’enquêtes ethnobotaniques. Au total,336 personnes ont été interrogées au sein de quatre groupes communautaires (Toussian, Siamou, Bolon et Peulh) à tra- vers 14 villages. Les résultats révèlent 11 plantes oléagineuses connues, parmi lesquelles quatre représentent 94 % de l’ensemble des citations. Le savoir sur les espèces ne varie significativement que selon l’âge (Χ2 = 8,11 ; p = 0,0173). Ce sont les adultes et les aînés qui dis- posent plus de savoir sur ces espèces. Les femmes sont les principales déten- trices des savoirs sur les techniques d’ex- traction des huiles et leur transformation (Χ2 = 19,79 ; p < 0,001). Ces techniques sont connues pour sept espèces mais elles ne sont effectivement appliquées que pour l’extraction des huiles de quatre espèces : Vitellaria paradoxa, Elaeis guineensis, Carapa procera et Lophira lanceolata. Les huiles des 11 espèces citées sont principalement utilisées dans la médecine (47 %), l’alimentation (37 %) et la cosmétique (16 %). La préférence des communautés pour les huiles est influencée par leurs utilisations mais également par le savoir sur la technique d’extraction, la facilité de cette technique et le rendement en huile extractible de la graine. Les valeurs du Facteur consensus d’informateurs (68 %) révèlent que les espèces que les populations consentent à préserver sont celles qui sont les plus utilitaires. La promotion de l’huile de ces plantes pourrait être un atout pour leur préservation.

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“…C'est une espèce qui tente de s'adapter aux conditions des forêts claires, étant donné que la bonne partie de la semence est apportée par les frugivores. En effet, il est connu que le site de prédilection de la régénération reste la jachère (Kaboré et al, 2012). Les deux autres espèces ont une régénération faible.…”

Section: Régénération Des Principales Espècesunclassified

Dynamique structurale des îlots de forêt claire à <i>Anogeissus leiocarpa</i> (DC.) Guill. et Perr. dans le Sud-Ouest du Burkina Faso

Sanon¹,

Hien²,

Yameogo³

et al. 2015

Int. J. Bio. Chem. Sci

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Les forêts claires résultent de la dégradation des forêts denses sèches. Elles sont soumises aux facteurs climatiques et anthropiques. Cette étude vise à analyser la diversité floristique et la dynamique des principales espèces dans la forêt classée de Koulbi. Les données ont été collectées dans 27 placeaux de 900 m 2. Le diamètre (Dbh 1,30 m) >5 cm et la hauteur des individus ont été mesurés. La régénération a été comptée et l'état sanitaire apprécié. Les indices de Shannon et de Piélou, la valeur d'importance écologique de l'espèce (IVI), la densité et la surface terrière ont été calculés. La distribution de Weibull a été appliquée à la structure des principales espèces. L'indice de Shanonn = 3,01 bits montre une diversité moyenne et l'indice de Pielou = 0,49 traduit la dominance de quelques espèces. Les espèces ayant un IVI significatif sont Anogeissus leiocarpa (DC.

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Dynamique du karité, Vitellaria paradoxa, dans les systèmes agraires du Burkina Faso

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Local‐scale tree and shrub diversity improves pollination services to shea trees in tropical West African parklands

Local‐scale tree and shrub diversity improves pollination services to shea trees in tropical West African parklands

Perceptions Et Savoirs Locaux Sur Les Espèces Oléagineuses Locales Dans Le Kénédougou, Burkina Faso

Dynamique structurale des îlots de forêt claire à <i>Anogeissus leiocarpa</i> (DC.) Guill. et Perr. dans le Sud-Ouest du Burkina Faso

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