Electrogustometry: strengths, weaknesses, and clinical evidence of stimulus boundaries

Stillman, Jennifer A.; Morton, Randall P.; Hay, K. David; Ahmad, Zahoor; Goldsmith, David F.

doi:10.1046/j.1365-2273.2003.00729.x

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“…Avec de nombreux avantages et très peu de limites, l'élec-trogustométrie est un outil fiable pour l'évaluation clinique de la sensibilité gustative [19,20]. Bien qu'elle ne teste pas la sensibilité des molécules sapides, cette technique provoque la stimulation des cellules des récepteurs gustatifs de la langue par iontophorèse des cations salivaires, ce qui se traduit par une stimulation chimique réelle [20].…”

Section: Discussionunclassified

“…Bien qu'elle ne teste pas la sensibilité des molécules sapides, cette technique provoque la stimulation des cellules des récepteurs gustatifs de la langue par iontophorèse des cations salivaires, ce qui se traduit par une stimulation chimique réelle [20]. La topographie de la densité des papilles gustatives linguales explique pourquoi les seuils les plus sensibles étaient situés à la pointe de la langue (Tl, T et Tr), comme rapporté par d'autres auteurs [11,21,22].…”

Section: Discussionunclassified

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Modulation des perceptions gustatives par les afférences trigéminales : étude électrogustométrique pilote chez l’homme

Lecor

Sall

Dieng-Sarr

et al. 2016

Med Buccale Chir Buccale

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Résumé -Introduction :La sensibilité gustative périphérique est transmise au tronc cérébral par les fibres nerveuses issues du nerf facial, via la corde du tympan, et par les nerfs glossopharyngien et vague. Le nerf trijumeau participe également à l'analyse sensorielle des aliments. L'objectif de cette étude était de tester l'hypothèse d'une modulation de la perception gustative par les afférences sensitives du nerf alvéolaire inférieur (NAI) chez l'homme en mesurant les seuils de détection électrogustométriques (EGM) avant et après anesthésie des afférences trigémi-nales. Matériel et méthodes : Un groupe A (n = 60) soumis à l'anesthésie régionale du nerf alvéolaire inférieur (NAI) et un groupe contrôle (n = 60) soumis à l'anesthésie du nerf maxillaire ont été comparés avant (stade 0) et après (stade 1) anesthésie. Les mesures EMG ont été réalisées en simple insu vis-à-vis de l'anesthésie, en 9 sites linguaux symétriques : pointe latérale (Tr, Tl) et centrale (T) , face dorsale médiane (Dr, Dl) et , bords latéraux postérieurs (Er, El) et face dorsale postérieure (Pr, Pl). La corrélation entre le type d'anesthésie et les seuils EMG a été effectuée avec le test rho de Spearman et les comparaisons intra-et intergroupe à l'aide du test de Mann et Whitney et du test de Wilcoxon, avec un niveau de significativité fixé à 0,05. Résultats : Les valeurs moyennes des seuils EGM du groupe A étaient significativement augmentées après anesthésie du NAI au niveau de tous les sites linguaux (p < 0,005). Les seuils (en µA) les plus élevés étaient retrouvés à la face dorsale (stade 0 : Dr = 30,7 ± 9,4 ; Dl = 31 ± 9,5 vs stade 1 : Dr = 68,5 ± 44,6 ; Dl = 63,3 ± 35,3) et la partie postérieure de la langue (stade 0 : Pr = 20,9 ± 5,4 ; P l = 21 ± 5,1 vs stade 1 : Pr = 37,3 ± 25,4 ; Pl = 35,9 ± 16,6). Aucune différence significative n'a été observée dans le contrôle pour aucun des 9 sites avant et après anesthésie. Il existait une corrélation significative entre les seuils EMG et l'anesthésie régionale des afférences du NAI sur les 9 points de stimulations linguales (p < 0,001). Conclusion : Ces résultats montrent que l'anesthésie régionale des afférences dentaires du NAI entraîne une élévation des seuils de détection EGM.Abstract -Modulation of taste perception by mandibular nerve afferents: an electrogustometric pilot study in human. Introduction: The peripheral taste sensitivity is transmitted to the brain stem by the facial nerve, via the chorda tympani, and by the glossopharyngeal and vagus nerves. The trigeminal nerve is also involved in the sensory analysis of food. The objective of this study was to test the hypothesis of a modulation of taste perception by sensory afferents from the inferior alveolar nerve (IAN) in humans, by measuring electrogustometricdetection thresholds (EGM) before and after anesthesia of trigeminal afferents. Material and methods: A group A (n = 60)

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Section: Discussionunclassified

Modulation des perceptions gustatives par les afférences trigéminales : étude électrogustométrique pilote chez l’homme

Lecor

Sall

Dieng-Sarr

et al. 2016

Med Buccale Chir Buccale

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“…Avec de nombreux avantages et très peu de limites, l'électro-gustomètre est un outil fiable pour l'évaluation clinique de la sensibilité gustative [19,20]. Bien qu'elle ne teste pas la sensibilité des molécules sapides, cette technique provoque la stimulation des cellules des récepteurs gustatifs de la langue par iontophorèse des cations salivaires, ce qui se traduit par une stimulation chimique réelle [20].…”

Section: Discussionunclassified

Modulation des afférences gustatives linguales par les afférences du nerf alvéolaire inférieure : étude électro-gustomètrique chez l’homme

Lecor

Sall

Dieng-Sarr

et al. 2015

Med Buccale Chir Buccale

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Résumé -Introduction : La modalité orale gustative est assurée par une branche du nerf facial, la corde du tympan et par les nerfs glossopharyngien et vague. Le nerf trijumeau participe également à l'analyse sensorielle des aliments. L'objectif de cette étude était de tester la validité de la modulation de la perception gustative par les affé-rences sensitives du nerf alvéolaire inférieur (NAI) chez l'homme. Matériel et méthodes : Un groupe A (n = 100) soumis à l'anesthésie régionale du nerf alvéolaire inférieur (NAI) et un groupe contrôle (n = 100) soumis à l'anesthésie du nerf maxillaire avaient été sélectionnés. L'étude était réalisée en simple aveugle. Les mesures des seuils de détection électro-gustométriques (EMG) étaient réalisées avant et après l'anesthésie sans que l'expérimentateur ne sache si le sujet a reçu une anesthésie, ni quel type d'anesthésie était administré. Les seuils étaient testés en 9 points de la langue : d'abord au niveau de la pointe de la langue, puis au niveau du dos, ensuite au niveau des bords latéraux postérieurs et enfin au niveau de la partie la plus postérieure du dos de la langue. La corrélation entre le type d'anesthésie et les seuils EMG était effectuée avec le test rho de Spearman et les comparaisons intraet intergroupe étaient effectuées à l'aide du test de Mann et Whitney et du test de Wilcoxon. Le niveau de significativité est fixé à p ≤ 0,05. Résultats : Le groupe A montrait une augmentation des valeurs moyennes des seuils EGM après anesthésie régionale des afférences du NAI au niveau de tous les sites linguaux. Les seuils (en µA) les plus élevés étaient retrouvés sur le dos (stade 0 : Dr = 31,3 ± 10,3 ; Dl = 31,5 ± 10,2 contre stade 1 : Dr = 71,5 ± 46,9 ; Dl = 56,4 ± 33) et la partie postérieure de la langue (stade 0 : Pr = 20,8 ± 6,2 ; Pl = 20,8 ± 6,2 contre stade 1 : Pr = 38,7 ± 26,5 ; Pl = 32,1 ± 15,9). Dans ce groupe, la différence de seuils avant et après anesthésie régionale du NAI était statistiquement significative (p ≤ 0,005) pour tous les sites mesurés. Le groupe contrôle n´avait pas montré d'augmentation significative pour les valeurs moyennes des seuils après anesthésie des afférences du nerf maxillaire au niveau des 9 sites (p : NS). Dans la tranche d'âge 18-29 ans, indépendamment de l'âge, tous les sites avaient subi une augmentation significative des seuils EMG (p ≤ 0,05) après anesthésie régio-nale du NAI contrairement au groupe soumis à l'anesthésie du nerf maxillaire où aucune augmentation des seuils n'était constatée. Il existait une corrélation significative entre les seuils EMG et l'anesthésie régionale des affé-rences du NAI sur les 9 points de stimulations linguales (p < 0,001). Conclusion : Ces résultats montrent que l'anesthésie régionale des afférences dentaires du NAI entraînerait une modification des seuils de détection électro-gustatifs.

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“…No such theoretical underpinning allows electrogustometry to be associated with tastes evoked by sweet or bitter stimuli. If the current is increased beyond a certain level [4] sensations such as stinging and tingling are produced suggesting direct stimulation of the taste receptors and/or activation of the trigeminal system. The latter might occur by two routes, direct neural activation, or activation as a result of the acid itself.…”

Section: Electrical Taste Sour Taste and Phmentioning

confidence: 99%

Revisiting the Relationship Between Electrogustometry and Sour Taste Perception

Stillman

2009

TOOTORJ

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Abstract:In a recent study Ellegård, Goldsmith, Hay, and Morton concluded that electrogustometry is neither mediated by sour taste receptors, nor reflects sour taste quality. While aspects of electric taste await a full explanation, such farreaching claims have significant implications for the future of electrogustometry in clinical practice. The current paper presents a critique of the grounds upon which the arguments were based, and suggests that these conclusions may be premature.Ellegård, Goldsmith, Hay and Morton [1] addressed the contention that taste perception with anodal electrogustometric stimulation is mediated via sour taste receptors. Their stated aim was to evaluate "to what extent electrogustometry relates to an ability to detect sour taste -rather than sweet, salt, or bitter." They reasoned that if anodal stimulation activates sour taste receptors, then the positive predictive values of electrogustometry should be better for sour taste perception than for other taste qualities. They correlated electrogustometric thresholds with visual analogue scale (VAS) ratings to whole mouth and regional applications of taste solutions provided by patients with various disorders that have the potential to affect taste. Because the pattern of predictive values did not favour sour taste they rejected the view that "electrogustometry is mediated by sour taste receptors or even that it reflects the sour taste quality" [1]. Instead they concluded that electrogustometry measures a function of taste perception different from that induced by chemical stimuli.Research has yet to provide definitive answers to some of the questions that are raised concerning electric taste. In the meantime the validity of the arguments upon which conclusions are based must be established, because conclusions such as those reached by Ellegård et al. have significant implications for the future of electrogustometry in clinical practice. Here I challenge the expectation that electrogustometric thresholds should be better predictors of VAS scores from sour-tasting stimuli than from other solutions. ELECTRICAL TASTE, SOUR TASTE, AND pHIt may be tempting to overlook the fact that although an electrogustometer provides a quantitative threshold estimate; the device does not directly measure a taste response. Instead it delivers a stimulus. The ensuing perceptual response is quantified using an operational definition: namely, the current required for a chosen percentage of stimulus detections. Classically the stimulus delivered via electrogustometry was *Address correspondence to this author at the Massey University Albany, Private Bag 102-904 North Shore MSC, Auckland, New Zealand; Tel: 64 9 4140800; Fax: 64 9 414 0831; E-mail: J.A.Stillman@massey.ac.nz referred to as an "adequate" stimulus in view of the liberation of protons in the vicinity of the anode [2]. Acids are, of course, proton donors, and their association with sour taste is reflected in the Latin root of the word acid meaning "to be sour". Sour or soapy tastes have been reported, de...

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Electrogustometry: strengths, weaknesses, and clinical evidence of stimulus boundaries

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Modulation des perceptions gustatives par les afférences trigéminales : étude électrogustométrique pilote chez l’homme

Modulation des perceptions gustatives par les afférences trigéminales : étude électrogustométrique pilote chez l’homme

Modulation des afférences gustatives linguales par les afférences du nerf alvéolaire inférieure : étude électro-gustomètrique chez l’homme

Revisiting the Relationship Between Electrogustometry and Sour Taste Perception

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