Évaluation d’interventions destinées à faciliter le retour en classe d’élèves du secondaire traités pour un cancer

SCHOOL DIFFICULTIES in Children Cancer Survivors: A Narrative Review and a Teacher Point-of-View

“…More investigations, notably specific sociological analyses such proposed by Rollin Z and al. are important to better understand children and facilitate their scholarly reintegration [65,66].…”

Scolarisation en milieu ordinaire des jeunes en situation palliative et fin de vie : vécu et pratiques des acteurs. État de l'art

“…Le centre d'enseignement à distance (CNED) propose aussi des enseignements, notamment une classe spécialement dédiée aux enfants malades, ainsi qu'un suivi spécialisé des élèves et un service social susceptible d'accompagner la famille dans la scolarité de leur enfant malade [21]. Des associations offrent également un enseignement à domicile, à l'instar de la Fédération pour l'enseignement des malades à domicile et à l'hôpital (FEMDH), qui met à disposition des enseignants bénévoles [22]. Enfin, des enseignants issus de l'établissement scolaire d'origine peuvent également se déclarer volontaires pour venir au domicile de l'enfant lui apporter quelques heures de cours par semaine.…”

“…La littérature a par ailleurs montré que la réussite de cette réinsertion dépend étroitement de la bonne communication entre la communauté éducative et la famille, communication parfois difficile à mettre en place [59], ainsi que d'une collaboration entre les équipes pédagogique et médicale pour assurer un travail multidisciplinaire, adapté aux différents besoins du jeune [48,49]. Il a aussi été mis en évidence que les adolescents ne se sentaient à l'aise pour parler de leur maladie qu'aux personnes déjà au courant en amont et qu'ils expriment parfois le besoin d'un médiateur pour les aider à revenir en classe [49,60], autant de facteurs qui ont motivé certains services de pédiatrie à élaborer des programmes de réintégration scolaire en milieu ordinaire [22,28]. Le service d'oncologie pédiatrique de l'institut Gustave-Roussy (Paris) a notamment mis en évidence que 25 % des jeunes suivis en cancérologie n'avaient jamais été recontactés par leur établissement d'origine depuis l'arrêt de leur scolarité et que le retour en classe avant leur intervention d'accompagnement avait été perçu comme s'étant mal déroulé avec les équipes éducatives dans près de la moitié des cas [22].…”

“…Il a aussi été mis en évidence que les adolescents ne se sentaient à l'aise pour parler de leur maladie qu'aux personnes déjà au courant en amont et qu'ils expriment parfois le besoin d'un médiateur pour les aider à revenir en classe [49,60], autant de facteurs qui ont motivé certains services de pédiatrie à élaborer des programmes de réintégration scolaire en milieu ordinaire [22,28]. Le service d'oncologie pédiatrique de l'institut Gustave-Roussy (Paris) a notamment mis en évidence que 25 % des jeunes suivis en cancérologie n'avaient jamais été recontactés par leur établissement d'origine depuis l'arrêt de leur scolarité et que le retour en classe avant leur intervention d'accompagnement avait été perçu comme s'étant mal déroulé avec les équipes éducatives dans près de la moitié des cas [22]. Les jeunes ont notamment rapporté avoir fait les frais de remarques déplaisantes, telles que des moqueries ; tandis que certains se sont sentis négligés, d'autres ont indiqué avoir été au contraire confrontés à une attitude de surprotection inconfortable.…”

“…De même, des difficultés avec les camarades de classe ont été rapportées, notamment des questions déplacées, moqueries ou encore un sentiment d'indifférence. L'institut Gustave-Roussy a donc mis en place deux types d'intervention, selon la demande du jeune et de sa famille, menées par un médiateur non soignant : l'une destinée à informer la classe, l'autre l'équipe éducative [22]. L'intervention en classe, d'une durée moyenne d'une heure, présente les principales informations nécessaires à ce que les camarades du patient-élève puissent pleinement saisir sa situation (la maladie, les traitements, les facteurs de risque et de protection).…”