Facteurs prédictifs de rupture utérine obstétricale après hystéroscopie opératoire

Contre la résection systématique des cloisons utérines

“…Elle a permis de diminuer considéra-blement la morbidité maternelle à court terme comme à long terme. La cloison est sectionnée par électrochirurgie (autrefois courant de section monopolaire et récemment courant de section bipolaire) [5], microciseaux froids ou par laser (Nd-YAG, argon, crypton) [6]. La septoplastie est jugée complète quand l'hystéroscope peut être mobilisé librement d'une corne utérine à l'autre, et quand les ostia tubaires sont vus simultanément [1,2,4-7].…”

“…La résection hystéroscopique d'une cloison utérine n'est pas sans effets délétères possibles sur la fertilité et le pronostic obstétrical ultérieur. Elle expose en effet à un risque de synéchie (6,7 %) [31] ; et elle expose les patientes à un risque majoré de rupture utérine obstétricale ultérieure, pendant mais aussi avant travail [4,6,7]. La survenue d'une perforation utérine et/ou l'utilisation de courant de section monopolaire au cours de l'hystéroscopie majorerait ce risque [4,6,7].…”

“…Elle expose en effet à un risque de synéchie (6,7 %) [31] ; et elle expose les patientes à un risque majoré de rupture utérine obstétricale ultérieure, pendant mais aussi avant travail [4,6,7]. La survenue d'une perforation utérine et/ou l'utilisation de courant de section monopolaire au cours de l'hystéroscopie majorerait ce risque [4,6,7]. Cependant, des cas bien documentés de rupture utérine avant tout travail ont été décrits chez des patientes dont la septoplastie non compliquée avait été réalisée sous contrôle échographique ou coelioscopique afin de contrôler l'épaisseur du mur utérin restant [32][33][34].…”