Relationships between genetic (allozyme) variation and landscape age and structure were investigated in 17 calcareous grassland demes of the moss Homalothecium lutescens (Hedw.) H. Rob. on the Baltic island of Öland. Mean within-deme gene diversity (H S = 0.152) was moderate compared with other bryophyte studies, and the between-deme proportion of the total diversity (G ST = 0.100, Jost's D = 0.011) was low but significantly different from zero. Clonal mixing, measured as the proportion of two adjacent shoots having different haplotypes, was relatively high (mean 0.32 over all demes). H S was higher in old grassland fragments, but negatively related to vascular plant species richness. Allelic richness (A) was positively associated with the area of old (≥ 280 years) grassland in the surroundings: although demes in old grasslands are genetically more variable than those in younger grasslands, proximity to large areas of old grassland may promote genetic variability even in younger grassland demes. The importance of management continuity for species diversity has been stressed in many earlier grassland studies. Here, we conclude that grassland fragments with a long history of grazing continuity are also positively associated with variability at within-species level, as exemplified by the bryophyte H. lutescens.Résumé : Dans dix-sept prairies calcaires de l'île d'Öland sur la Baltique, l'auteure a étudié les relations entre la variation génétique (allozyme) et l'âge, avec la structure des dèmes de la mousse Homalothecium lutescens (Hedw.) H. Rob. La variation génétique moyenne pour un dème donné (H S = 0,152) est modérée comparativement à d'autres études de bryophytes et la proportion de la variation totale entre dèmes (G ST = 0,100, Jost's D = 0,011) est faible, mais significativement différente de zéro. Le mélange clonal mesuré comme la proportion de deux tiges adjacentes ayant des haplotypes différents, est relativement élevée (moyenne de 0,32 pour l'ensemble des dèmes). La diversité génétique pour H S s'avère plus élevée dans les fragments de vieilles prairies, mais négativement reliée à la richesse en espèces de plantes vasculaires. La richesse allélique (A) montre une association positive reliée avec l'aire de la vieille prairie (≥ 280 ans) environnante : bien que les dèmes de la vieille prairie soient génétique-ment plus variables que celles des prairies plus jeunes, la proximité de grandes surfaces de vieilles prairies peut promouvoir la variabilité génétique, même dans les dèmes des prairies plus jeunes. On a déjà souligné l'importance de la continuité de l'aménagement pour la diversité des espèces dans des études antécédentes sur les prairies. L'auteure conclut que les fragments de prairies ayant connu une longue continuité de pâturage sont également associés avec de la variabilité à l'échelle intra spécifique, comme le montre la bryophyte H. lutescens. [Traduit par la Rédaction]