L’archiviste en contexte de documentation de la pandémie de la COVID-19 : vers une mission sociale

Abstract

Dans un contexte socioculturel où les institutions de mémoire s’emparent des technologies afin de réinventer leurs relations avec leurs usagers, les pratiques de l’archive s’orientent vers une voie plus participative et sociale. Plus encore, les bouleversements engendrés par la crise sanitaire actuelle liée à la COVID-19 amènent les institutions de mémoire à repenser leurs manières de remplir leur mission culturelle. Avec la déclaration de l’UNESCO pour la documentation de la pandémie, ces institutions ont opté pour plusieurs stratégies afin de démocratiser l’accès aux contenus culturels et impliquer davantage les citoyens dans la documentation collective de la crise. Dans ce contexte, les usagers acquièrent de nouveaux rôles en tant que producteurs et consommateurs de contenus culturels. Ainsi, l’archiviste est amené à se repositionner dans l’objectif de valoriser son rôle comme acteur social qui participe à la création d’un troisième lieu numérique, en aidant les usagers à socialiser et à partager leurs affects dans un climat de confiance et de collaboration.

Regimes of participation: theorising participatory archives from the outset of archivists' views on archival institutions and user participation in Scandinavia

“…Even if the different participatory archives and ideas of archival participation share certain foundational premises, participation has been appropriated in archival discourse to denote a remarkably broad spectrum of engagements. This applies also to what specific practices are considered participatory in archival context (Alaoui, 2021;Eveleigh, 2017). Kortbek (2016) criticises Danish cultural policy for appropriating participation as a form of outreach, rather than power-sharing.…”