La pluma que escribe y la pluma que habla (De la memoria mapuche en la literatura chilena)

Abstract

« La plume qui écrit et la plume qui parle ». La mémoire de la conquête de l'Araucanie a été conservée tant par l'écriture de l'espagnol que par le discours oral du peuple mapuche. L'écriture et l'oralité constituent les champs propres aux identités originelles de l'Europe et de l'Amérique telles qu'elles se rencontrèrent et s'affrontèrent au XVIème Siècle. Par la plume, le scribe de la culture dominante trace des signes sur le papier, les mots du peuple mapuche sont tracés dans l'air, ce sont deux variables du discours, des formes verbales irréductibles l'une à l'autre et échappant à toute transcodifïcation comme tentèrent de le faire les premiers chercheurs de l'Araucanie. Ecriture et oralité forment des signes dont la mémoire et les façons d'être vécues sont différentes : lettrés face à l'absence d'écriture. Ce constraste cesse de s'imposer dès lors que la communauté mapuche accorde, au XXème Siècle, à des auteurs huincas (Chiliens), la possiblité d'écrire en son nom l'histoire de ses héros et de son peuple.

Álvaro Jara Hantke. Notas de una historia sin develar, 1923-1948

“…1938 fue un año crucial para el país y, los años que lo rodearon, para el mundo entero. Por más que esto constituya una generalidad y parezca superficial, cabría conectar los episodios de esa época con la misma vida familiar del adolescente Álvaro, porque la profundidad del movimiento telúrico que se sentía bajo sus pies, la experimentaron y sufrieron al interior del círculo de sus seres más 22 Barraza, 2016, p. 41. 23 Swinburn, 1990.…”