“…19, n o 1 d'autres pays européens, mais il est au moins une particularité néerlandaise qu'il faut souligner : la coopération entre organisateurs communautaires et policiers n'est pas franchement controversée aux Pays-Bas aujourd'hui, ni parmi les organisateurs communautaires eux-mêmes ni parmi les associations de citoyens. Elle l'est cependant parmi certains travailleurs de rue et certains animateurs de quartier en Belgique (Schaut, 2000 ;Goris, 2001) et en France (Boucher, 2003) qui rejettent l'idée de participer à la surveillance des quartiers populaires. L'absence de controverse a d'ailleurs surpris plus d'un observateur aux Pays-Bas, tant les organisateurs communautaires néerlandais se sont efforcés, par le passé, de montrer que leur action visait à l'émancipation de leur public et non pas au contrôle et à la surveillance (Dozy, 1999).…”