“…Les principales raisons invoquées étaient : le déploiement des équipes d'anesthésie dans les services de réanimation ; la quisition de matériel (scopes, respirateurs) et des drogues anesthésiques pour ces services ; la limitation ou arrêt des déplacements pour les patients en ambulatoire en ECT de maintenance ou les patients à risque d'exposition et de propagation du SARS-CoV-2, en provenance d'institutions, telles que les EHPAD ou les services de géronto-psychiatrie, externalisant leurs actes d'ECT sur des pôles dédiés. Bien que certains centres aient pu développer des thérapeutiques alternatives (ajustement du traitement psychotrope de fond, techniques de neurostimulation non invasives comme la stimulation magnétique transcrânienne répétée, cures de kétamine IV, cures d'eskétamine) [5], de nombreux patients ont vu leurs soins d'ECT -cure, consolidation et maintenance -suspendus, de consolidation ou de maintenance suspendus, les exposant à des rechutes, des récidives, voire à l'engagement d'un risque vital en cas de crise suicidaire [6] ou de syndrome catatonique [7]. De plus, de nouveaux patients relevant de l'indication urgente de la pratique d'ECT n'ont pas pu bénéficier du traitement, ce qui aura une incidence sur la morbi/mortalité de ces troubles psychiatriques majeurs et aigus.…”