Organisation Virtuelle Éphémère, quelle place pour le management logistique ? Le cas des festivals musicaux

Abstract

Les festivals musicaux évoluent dans des environnements incertains. La chute brutale des ventes de la billetterie ou les risques d'attentats ne sont que deux exemples des nombreux risques qui pèsent sur ces manifestations. Si ces événements ont avant tout un rôle de diffuseur culturel, ils occupent également une place centrale dans les économies locales et nationales. Les retombées économiques qu'ils génèrent se chiffrent, pour les plus imposantes, en millions d'euros. Afin d'assurer la survie de ces organisations, et donc de préserver les externalités positives, les dirigeants de festivals musicaux ont dû adapter leurs structures à des situations de gestion particulières. La présente recherche propose une réflexion sur les apports possibles du management logistique aux organisations éphémères, en envisageant l'utilisation des outils du supply chain management comme base d'une Organisation Virtuelle Ephémère (OVE).

Exploration des antécédents de la mobilisation collective des ressources humaines dans les organisations festivalières. Le cas des agents territoriaux d’un festival public

“…Ils se sont vus attribuer plusieurs objets organisationnels : projet (Arnaud, 2012), organisation pulsatoire (Salaun et al, 2015), pluraliste/hybride (Arnaud, 2012), en réseau (Salaun et al, 2015), virtuelle éphémère (Salaun, 2014)… Les festivals sont au coeur d'un dilemme : ils oscillent entre le besoin de mobiliser collectivement les ressources humaines et des freins à l'action collective (Arezki et al, 2016).…”

Gestion de la crise par les Établissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) : rôle des réseaux d’acteurs sur le territoire

“…L'originalité de notre approche est d'appréhender cette capacité non pas au niveau d'une organisation isolée, mais dans le cadre d'une organisation réticulaire. Depuis les travaux initiés dans les années 1980 par des auteurs tels que Miles et Snow (1986) ou Thorelli (1986), la littérature sur les réseaux est abondante, allant d'organisations assez stables dans le temps (Fréry, 1998) à des organisations « virtuelles » (Aubert et al, 1999), ou encore « temporaires » avec une durée de vie très courte (Turner et Müller, 2003), voire « éphémères » (Salaun, 2014). À travers la notion de « cluster », Porter (2000)…”