Relation entre le biais d’autoévaluation de compétence des élèves en orthographe grammaticale et leur performance

Abstract

L’objectif de l’étude était d’examiner, chez des élèves de première secondaire (n = 295), la relation entre leurs biais d’autoévaluation de compétence relatifs à l’orthographe grammaticale et leur performance, en tenant compte de leur sexe. Nous avons administré une dictée permettant d’obtenir des scores de performance en orthographe grammaticale, un questionnaire d'autoévaluation de sa compétence dans ce domaine et un test mesurant les habiletés scolaires (Otis-Lennon). Le résidu de la régression de la perception de compétence sur le score d’habiletés scolaires correspond au biais d’autoévaluation. Les résultats montrent que le biais d’autoévaluation et le sexe de l’élève expliquent 18,3 % (variable accord) et 7,8 % (variable infinitif) de la performance en orthographe. Ces résultats renforcent l’idée selon laquelle l’apprentissage de l’orthographe ne relève pas uniquement du système cognitif, mais plutôt d’une interdépendance entre ce dernier et le système affectif et motivationnel de l’apprenant.

The Use of Assistive Technologies in Writing Situations with Dyslexic and Dysorthographic Students

“…In conclusion, the original contribution of this study lies in a conception in which students' achievements are not only related to their cognitive background, but also to a complex interface between the latter and their affective and motivational system [76], hence the variables that were analyzed in this study. Thus, a better self-perception in writing as well as a greater feeling of self-efficacy in writing are associated with the use of ATs when completing an academic task.…”

Le bagage culturel des élèves au service de l’interprétation d’une œuvre résistante au secondaire

“…Nous avons ainsi conçu une séquence didactique dont l'objectif est d'améliorer la compétence à interpréter des élèves en valorisant leur investissement subjectif dans les textes littéraires lus dans le cadre du cours de français. Nous espérions que cette séquence contribuerait également à améliorer leur sentiment d'efficacité personnelle face aux textes résistants pour enrayer leurs éventuels biais d'évaluation de leur compétence (Bandura, 2007 ;Boyer et al, 2016) et, ce faisant, favoriserait leurs apprentissages.…”

Une exploration de la motivation en grammaire du français d’élèves du secondaire québécois

“…Les quelques travaux qui ont abordé la motivation en la mettant en relation avec l'apprentissage de la grammaire (Boyer, Bouffard et Lebrun, 2016;Thibeault et Fleuret, 2019) reposent à notre connaissance sur certaines des composantes du modèle attentesvaleur (Fréchette-Simard, Plante, Dubeau et Duchesne, 2019;Barron et Hulleman, 2015;Schunk, Meece et Pintrich, 2014;Wigfield, Eccles, Schiefele et Roeser, 2008). Dans ce modèle, on postule que le construit « motivation » se décline en deux composantes complémentaires qui, ensemble, forment la dynamique motivationnelle de l'apprenant.…”

“…Comme nous le disions précédemment, la recherche réalisée jusqu'à présent sur la motivation en grammaire, bien que récente et émergente, a permis de mettre au jour quelques résultats en lien avec certaines des composantes du modèle attentes-valeur. Boyer, Bouffard et Lebrun (2016) Pour leur part, Thibeault et Fleuret (2019) ont réalisé une étude de cas multiples visant à décrire la motivation en grammaire de huit élèves plurilingues de 5 e -6 e années (environ 10-11 ans) scolarisé.e.s en Ontario francophone. Pour ce faire, grâce à un questionnaire sur la motivation et à une entrevue individuelle, ils se sont intéressés à la perception de l'élève quant à l'utilité de la grammaire, à son intérêt en grammaire et à sa perception de compétence en grammaire.…”