RESUMEAvec la mécatronique, la recherche effectuée dans ce domaine touche nécessairement à plusieurs disciplines. Cela engendre des problèmes de recherche applicationnels très diversifiés. Le temps d'exécution du contrôle vectoriel ne doit pas dépasser quelques us, même si la physique de l'électronique de puissance ne nous fournit qu'une contrainte de l'ordre de 25 u.s pour des raisons de dissipation d'énergie chez les modules de puissance [12]. En respectant une condition temporelle aussi sévère, on démontre qu'il est possible d'utiliser cette technique pour des algorithmes encore plus complexes. Aussi, cette méthode de développement anticipe les avancements technologiques au niveau de l'électronique de puissance qui permettraient alors de profiter d'un contrôle d'une telle rapidité.La méthode proposée couvre la dernière étape pour un prototype jugé fonctionnel après simulation, soit l'intégration avec le matériel physique pour tests en laboratoire. Pour ce faire, le prototype doit être placé dans la logique du FPGA (Virtex II pro) contenu sur la carte PCI Amirix AP1000, fournie au laboratoire par la Canadian Microelectronics Corporation (CMC En résumé, la méthode doit traiter chaque bloc en boucle ouverte, mais en lui injectant des signaux de boucle fermée provenant du modèle de référence. Une fois l'assemblage du prototype terminé, la réponse de la commande vectorielle est comparée à la référence, et les résultats sont
17analysés. Il y aura nécessairement des variations entre les résultats, surtout à l'initialisation du système, mais l'analyse doit en tenir compte et juger si le prototype offre la réponse souhaitée, avec la précision demandée. Aussi, la précision doit être évaluée et ajustée en fonction de tous les cas possibles pour une certaine gamme de valeurs (ex : pour couvrir les paramètres d'un large éventail de moteurs différents).La méthode de prototypage rapide doit donc satisfaire les caractéristiques suivantes :• la généralité (pour être facilement adaptée à un autre algorithme de contrôle ou à un autre moteur);• la flexibilité d'analyse (pour produire des résultats différents, comme la précision des calculs, avec un minimum de modifications);• l'exactitude des résultats (pour la réponse du système et la précision).Une fois la méthode de prototypage développée, l'obtention des résultats pour l'analyse et le débogage se fait par simulation. Ici encore, la complexité du contrôle pose problème.
2.1,2 Survol du portillonnage (délais d'activation et temps de maintien)Avant la venue des larges FPGAs disponibles aujourd'hui, les méthodes utilisées, incluant l'utilisation de DSPs seuls ou en combinaison avec des microcontrôleurs spécialisés, permettaient un temps de cycle total de plus de 100 u.s. Il n'y avait alors pas de manière efficace d'implémenter le SVPWM, ce qui causait l'obtention d'une période de commutation aux alentours de 1-5 kHz, produisant ainsi du bruit audible. L'introduction de FPGAs plus puissants durant les années 90 a permis pour la première fois de diminuer la quantité de trait...