Ce dossier public vise à décrire les travaux de caractérisation hydrogéologique qui ont été réalisés dans la région de Saint-Édouard-de-Lotbinière, dans le sud du Québec, dans le cadre d'un projet sur
les impacts potentiels de l'exploration et de l'exploitation des gaz de shale sur les aquifères. La région d'étude couvre environ 500 km2 dans la portion nord-est de la plateforme sédimentaire du Saint-Laurent, entre le fleuve Saint-Laurent et le piémont appalachien. Quinze
puits d'observation ont été forés au roc lors du projet. La majorité des puits ont environ 50 mètres de profondeur (150 mètres pour le plus profond). L'épaisseur et les propriétés hydrauliques des dépôts quaternaires ont été
investiguées au droit de chacun des forages. Suite à ces investigations, quatre hydrofaciès ont été définis pour représenter l'hétérogénéité des dépôts à l'échelle de la région d'étude. De plus, les variations
piézométriques et barométriques ont été suivies sur l'ensemble des puits sur une période allant d'un à deux ans. Ceci a permis de caractériser le comportement de l'aquifère régional et de déterminer les conditions de confinement des nappes
recoupées par les puits. Il a ainsi été démontré que le substrat rocheux de la région renferme des nappes généralement captives. Enfin, les conductivités hydrauliques du socle rocheux ont également été estimées grâce à des
essais in situ de perméabilité à charge variable. Celles-ci s'étalent sur quatre ordres de grandeur et sont généralement plus faibles à proximité du piémont appalachien. Ces travaux contribuent à améliorer la connaissance des aquifères dans
une région où les enjeux de quantité et de qualité de la ressource en eaux souterraines sont importants.
Dissolved methane concentrations in shallow groundwater are known to vary both spatially and temporally. However, the extent of these variations is poorly documented and this knowledge is critical for distinguishing natural fluctuations from anthropogenic impacts stemming from oil and gas activities. This issue was addressed as part of a groundwater research project aiming to assess the risk of shale gas development for groundwater quality over a 500 km 2 area in the St. Lawrence Lowlands (Quebec, Canada). A specific study was carried out to define the natural variability of methane concentrations and carbon and hydrogen isotope ratios in groundwater, as dissolved methane is naturally ubiquitous in 2 aquifers of this area. Monitoring was carried out over a period of up to 2.5 years in seven monitoring wells. Results showed that for a given well, using the same sampling depth and technique, methane concentrations can vary over time from 2.5 to 6 times relative to the lowest recorded value. Methane isotopic composition, which is a useful tool to distinguish gas origin, was found to be stable for most wells, but varied significantly over time in the two wells where methane concentrations are the lowest. The use of concentration ratios, as well as isotopic composition of methane and dissolved inorganic carbon (DIC) helped unravel the processes responsible for these variations. This study indicates that both methane concentrations and isotopic composition, as well as DIC isotopes, should be regularly monitored over at least one year to establish their potential natural variations prior to hydrocarbon development.
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