This study examines the influence of globalisation on labour utilisation in Nigeria using the construction industry as a case study. It reveals that the era of globalisation has given rise to profound changes in the way labour is utilised, specifically in terms of employment patterns as well as the related issues of earnings, job security, unionisation etc. In effect, the way the worker is used by the firms in the industry is determined solely by the dictates of capitalism, i.e. the profit motive. The conclusion is that the consequences of globalisation have been unfavourable to the workers in the so-called 'semi-skilled' category. Thus, neo-liberal globalisation, contrary to the often-benevolent impacts attributed to it, has worsened rather than improved the situation of workers in the construction industry in Nigeria. This then calls attention to the need for inter alia a more focused regulation of the activities of Multinational Corporations (MNCs) and the enforcement of minimum ILO standards in member countries, especially in the developing world where the need to attract the all important foreign investment may override any other consideration.
RésuméL'étude examine l'impact de la mondialisation sur l'utilisation de la main-d'oeuvre au Nigeria avec comme exemple l'industrie de la construction. Elle révèle que la mondialisation a engendré de profonds changements sur la manière dont la main-d'oeuvre est utilisée, en particulier en constances de recrutement, de rémunération, de sécurité de l'emploi, de syndicalisation, etc. En effet, la façon dont le travailleur est utilisé par l'entreprise est uniquement déterminée par les principes du capitalisme, à savoir le souci du profit. La conclusion est que les conséquences de la mondialisation sont défavorables aux travailleurs, soi-disant, semi qualifiés. Ainsi, la mondialisation néolibérale, contrairement aux effets souvent bienveillants qu'on lui attribue, a détérioré la situation des travailleurs nigérians de l'industrie de la construction plutôt que de l'améliorer. C'est pourquoi il est nécessaire de porter plus d'attention à une réglementation plus ciblée des activités des Corporation multinationales et à une application des normes minimales du Bureau international du travail au sein des pays membres, particulièrement dans les pays en développement, où le besoin d'attirer les très importants investissements étrangers peut prévaloir sur toute autre considération.