Spatial heterogeneity in habitat conditions within a landscape should influence degree of movement of species between natural and artificial environments. For wetland landscapes, this functional connectivity was predicted to emerge from the influence of spatiotemporal patterns of depth on permeability of habitat edges and distance and directedness of cross-habitat dispersal. We quantified how connectivity between canals and marshes of the Florida Everglades varies with species and landscape patterns bordering canals by using radio telemetry to measure movement of a native (Florida largemouth bass, Micropterus salmoides floridanus) and a nonnative species (Mayan cichlid, Cichlasoma urophthalmus) common to canals. Both species moved similar distances inside canal networks, but Mayan cichlids dispersed outside of canals more frequently, at shallower conditions, and over greater distances than Florida largemouth bass. As topographic relief increased in marshes bordering canals, dispersal between these habitats decreased in distance and became more directed, with Florida largemouth bass sensitive to depth variability at a smaller spatial scale than Mayan cichlids. The way fish traits interact with submerged landscape structure to influence connectivity can serve as a basis for predicting potential impacts of artificial habitats that arise from dispersal outside their borders.Résumé : L'hétérogénéité spatiale des conditions de l'habitat au sein d'un paysage devrait influencer le degré de déplacement d'espèces entre des milieux naturels et artificiels. En ce qui concerne les paysages de zone humide, il a été prédit que cette connectivité fonctionnelle émergerait de l'influence de motifs spatiotemporels de la profondeur sur la perméabilité des bordures d'habitat et sur la distance et le degré de direction de la dispersion entre habitats. Nous avons quantifié les variations de la connectivité entre des canaux et marais des Everglades de la Floride selon l'espèce et les caractéristiques du paysage en bordure des canaux à l'aide de la radiotélémétrie afin de mesurer les déplacements d'une espèce indigène (l'achigan à grande bouche de Floride, Micropterus salmoides floridanus) et d'une espèce non indigène (le cichlidé maya, Cichlasoma urophthalmus) répandues dans les canaux. Les deux espèces se déplaçaient sur des distances semblables dans le réseau de canaux, mais les cichlidés mayas se dispersaient à l'extérieur des canaux plus fréquemment, dans des conditions moins profondes et sur des distances plus grandes que les achigans à grande bouche de Floride. Plus le relief était important dans les marais bordant les canaux, plus la distance de dispersion entre ces habitats était faible et plus la dispersion était dirigée, les achigans à grande bouche de Floride étant sensibles à la variabilité de la profondeur à une échelle spatiale plus fine que les cichlidés mayas. L'influence de l'interaction des caractères des poissons avec la structure du paysage submergé sur la connectivité peut servir de base pour la prédiction des impac...