Background:The relative age effect (RAE) has been reported for a number of different activities. The RAE is the phenomena whereby players born in the first few months of a competition year are advantaged for selection to elite sports. Much of the literature has identified elite male athletics, such as the National Hockey League (NHL), as having consistently large RAEs. We propose that RAE may be lessened in the NHL since the last examination.
Methods:We examined demographic and selection factors to understand current NHL selection biases.
Results:We found that RAE was weak and was only evident when birth dates were broken into year halves. Players born in the first half of the year were relatively advantaged for entry into the NHL. We found that the RAE is smaller than reported in previous studies. Intraplayer comparisons for multiple factors, including place of birth, country of play, type of hockey played, height and weight, revealed no differences. Players who were not drafted (e.g., free agents) or who played university hockey in North America had no apparent RAE.
Conclusion:We found little evidence of an RAE in the current NHL player rosters. A larger study of all Canadian minor hockey intercity teams could help determine the existence of an RAE.Contexte : L'effet de l'âge relatif (EAR) entre en ligne de compte dans plusieurs types d'activités. Dans le contexte des sports d'élite, par exemple, l'EAR est le phénomène qui fait que les joueurs nés au cours des premiers mois d'une année de compétition ont un avantage sur les autres au moment de la sélection. La littérature a abondamment fait mention de la persistance d'un EAR important dans les sports d'élite masculins, entre autres, au sein de la Ligue nationale de hockey (LNH). Selon notre hypothèse, l'EAR peut avoir diminué au sein de la LNH depuis la dernière étude.Méthodes : Nous avons analysé les facteurs démographiques et les facteurs de sélec-tion afin de comprendre les biais de sélection actuels au sein de la LNH.Résultats : Nous avons observé que l'EAR était faible et qu'il ne se manifestait que lorsque les dates de naissance étaient scindées en demi-années. Les joueurs nés durant la première demie de l'année étaient relativement avantagés au moment de la sélection pour la LNH. Nous avons constaté que l'EAR était plus faible qu'on ne l'avait rapporté lors des études antérieures. Les comparaisons entre les joueurs selon différents facteurs, dont le lieu de naissance, le pays où le sport a été pratiqué, le type de hockey pratiqué, la taille et le poids, n'ont révélé aucune différence. Les joueurs qui étaient sans contrats (c.-à-d., agents libres) ou qui ont joué dans des ligues de hockey universitaires nord-américaines ne semblaient pas soumis à un quelconque EAR.
Conclusion :Nous avons trouvé peu de preuves d'un EAR dans les listes actuelles des joueurs de la LNH. Une étude de plus grande envergure sur les équipes de hockey mineures intercités au Canada permettrait de vérifier l'existence d'un EAR.