Lorsqu’un édifice est incomplet ou a disparu, sa dimension matérielle est partiellement restituée à partir de traces observables. Cependant, le cas de la dimension immatérielle du patrimoine est complexe. Alors que la culture amazighe risque de disparaître, le type architectural de l’huilerie traditionnelle revêt une importance cruciale pour la comprendre, la sauvegarder et la transmettre en raison de sa volumétrie complexe et de ses caractéristiques. Le cas étudié est une reconstruction numérique d’une huilerie amazighe traditionnelle du village tunisien de Toujane. Une méthode de modélisation HBIM est proposée pour identifier les lacunes archéologiques et intégrer des données de différentes sources, à l’aide d’outils et d’algorithmes avancés.