“…Les centres pédiatriques ne disposant pas de respirateurs (50 %) étaient tous des CHU, la proximité immédiate de la réanimation pédiatrique dans ces établissements explique cette absence, au même titre que la non-conformité en nombre de lits de SAUV ou de la faible disponibilité de l'algorithme d'intubation difficile, ou encore de capnographe. De la même manière, l'absence de table radiante dans les SAUP [21,22] : interagissent faible fréquence des admissions pédiatriques (défaut de familiarité), faible intérêt pour les urgences pédiatriques (défaut de motivation médecins, administration, infirmières, défaut de connaissance des recommandations existantes), défaut de perception et de reconnaissances des besoins, réticence à préparer la mise en place et l'évaluation périodique des recommandations, inertie des pratiques antérieures, des habitudes, absence de temps pour l'implantation, de moyens, contraintes organisationnelles, défaut ou retard de remboursement des formations spécifiques par les établissements. Il s'agit toujours du même constat entre, d'une part, une fréquence relativement faible des situations de détresse vitale, maintenir ses connaissances et maîtriser des gestes techniques (accès veineux, intubation par exemple) et, d'autre part, le coût de l'équipement et de la formation.…”