A Survey of European Astronomical Tables in the Late Middle Ages

Abstract

Le livre sous recension porte sur les tables astronomiques produites dans une Europe latine délimitée, en amont, par le X e siècle et, en aval, par les premières décennies de l'imprimerie ; encore faut-il préciser qu'aux documents de l'espèce rédigés en latin, il ajoute ceux qui l'ont été dans d'autres langues pour peu qu'elles aient été pratiquées dans les bornes temporelles et spatiales ainsi posées-langue d'une minorité religieuse (l'hébreu) ou langues vernaculaires méridionales (le provençal, le catalan et le castillan). Le monde byzantin n'est abordé qu'indirectement, à la faveur de traductions en grec de tables conçues sur les territoires et durant la période en question. Il va sans dire qu'une telle tranche chronologique implique la prise en compte du Ptolémée arabo-latin et, plus largement, des traductions arabo-latines de textes d'astronomie, sans compter que les astronomes arabophones ont intégré à leurs travaux des éléments empruntés à ceux de leurs confrères indiens. Au final, on s'en doute, la configuration de l'Europe occidentale qui se dégage de ces pages est sensiblement différente de celle d'aujourd'hui. C'est une Europe dont Adélard de Bath avait énoncé les prémices intellectuelles en décrivant sa situation : « Ce que j'ai appris en arabe, je le noterai en latin » 1-une Europe donc qui, en s'ouvrant à des textes rédigés à l'extérieur de sa culture, acquérait peu à peu son autonomie savante tout en enrichissant sa propre identité. Dans ce transfert des savoirs,

Ibn al-Kammād’s Muqtabis zij and the astronomical tradition of Indian origin in the Iberian Peninsula

“…499-500), as well as in the calendar of Peter of Saint Omer (Pedersen 1983-84, p. 347). For a list of some historical values of the obliquity, see Chabás and Goldstein (2012), pp. 22-24.…”

“…For a reproduction and discussion of this part of the table, see Goldstein (1994), pp. 18-19, Goldstein (2005), and Chabás and Goldstein (2012), pp. 176-179.…”

“…For a list of the diurnal and nocturnal triplicities, see, e.g., Suter 1914, p. 231; for a list of the terms, see, e.g., Suter (1914), p. 231; and for a list of the faces, see, e.g., Suter (1914), p. 231. For an overview of the dignities, see Chabás and Goldstein (2012), pp. 215-218.…”

“…273-300. For the rich variety of tables concerning the gestation period, see Chabás and Goldstein (2012), pp. 223-226.…”

Planetary Velocities and the Astrological Month

“…2 In 2012, however, we were finally able to identify the astrological context for this column of numbers without understanding all the details, but we did determine many of its key features and its astrological purpose. 3 We can now add that the entries in the column of numbers for "lunar progress" are unrelated to the Moon, that they make no sense without embedding them in their astrological context, and that they do not belong at all in an astronomical table for planetary velocities. In general, the entries in the relevant astrological tables containing this column for the "daily progress" are unreliable due to many copyists' errors, suggesting that medieval astrologers did not fully understand these tables or the way they are to be used.…”