“…Homo sapiens, avec l'avantage de nouveaux variants du gène FADS2, s'adapta à cet environnement rigoureux, alors que l'Homme de Néandertal ne put le faire et disparut. Enfin, à la fin de ce numéro, Michael Crawford (Institute of brain chemistry and human nutrition, and Department of cancer and surgery, Chelsea and Westminster Hospital Campus of Imperial College, London, Royaume-Uni), récipiendaire de la médaille Chevreul 2015, co-signe deux articles (Crawford et al, 2018a(Crawford et al, , 2018b) relativement révolutionnaires sur le rôle des électrons p de l'acide docosahexaénoïque dans la fonction cérébrale. Il y soulève trois problèmes majeurs dans les théories basées sur le rôle des protéines neuronales : le rôle principal des protéines dans le cerveau est de fournir la quantité phénoménale d'énergie nécessaire ; la principale composante structurelle du cerveau est le lipide et non la protéine ; et il n'existe aucune explication à la précision presque absolue requise pour l'acuité visuelle et la fonction de mémoire dans les théories basées sur les protéines.…”