Mercury (Hg) is a naturally occurring trace element that is also a by-product of anthropogenic activities and, in its methylated form, it is a neurotoxin that can have adverse effects on wildlife. The toxicity of Hg for humans, wildlife, and ecosystem health merits monitoring of its concentrations by various sampling means. Marine birds are widely used as indicators of ecosystem health, including biomonitoring of Hg in the Arctic. Since the mid-1970s, Hg concentrations in marine birds have been monitored across the Canadian North. Current Hg burdens in most northern marine bird species are below levels associated with health concerns, but several species have concentrations that are at or near levels associated with impaired reproduction. Arctic marine birds in Canada may be particularly at risk from increasing Hg levels associated with changing climatic conditions and long-term Hg deposition patterns. Research on marine birds should, therefore, continue to focus on spatial and temporal patterns of Hg contamination, assessing levels and biological effects in species that are experiencing high concentrations, and among species that are widely harvested due to the possible implications for human health.Résumé : Le mercure (Hg) existe naturellement sous forme de traces constituant également un sous-produit des activités humaines et, sous sa forme méthylée, devient une neurotoxine exerçant des effets nocifs sur la faune et la flore. La toxicité du Hg pour les humains, la faune et la flore ainsi que les écosystèmes nécessite le suivi de ses concentrations à l'aide de différentes méthodes d'échantillonnage. On utilise généralement les oiseaux marins comme indicateurs de la santé des écosystèmes, incluant le suivi biologique du Hg dans l'Arctique. Depuis le milieu des années 1970, les concentrations en Hg chez les oiseaux marins ont été suivies sur l'ensemble du Nord canadien. Le poids actuel du mercure chez la plupart des espèces d'oiseaux marins du Nord se situe en dessous des teneurs associées à des préoccupations de santé, mais plusieurs espèces ont des teneurs étant à ou approchant des concentrations associées à une perturbation de la reproduction. Les oiseaux marins arctiques du Canada pourraient se retrouver à risque, suite à l'augmentation des teneurs en Hg associées avec les conditions de changement climatique et des patrons à long terme de la déposition de mercure. La recherche sur les oiseaux marins devrait donc continuer à mettre l'accent sur les patrons spatio-temporels de la contamination au Hg, en évaluant les teneurs ainsi que les effets biologiques chez des espèces portant de fortes concentrations, et parmi les espèces d'oiseaux étant fortement récoltées à cause de leur implication possible sur la santé humaine.Mots-clés : Arctique, oiseaux marins, mercure.