“…Cependant, notre étude, comme la plupart des études qui cherchent à exprimer un résultat sous la forme d'un coût par année de vie gagnée se heurte à un ensemble de limites : une connaissance imprécise de l'histoire naturelle de la maladie, de l'efficacité à long terme des [28,29], ou encore approcher les modélisations de l'évolu-tion de l'hépatite C en s'appuyant sur les modèles éla-borés pour le VIH [30,31]. D'autre part, étant donnée la prévalence importante de l'infection à VHC chez les patients infectés par le VIH (40 %), il importe que l'analyste prenne en compte la fréquence de la coinfection et ses conséquences sur l'histoire naturelle de l'hé-patite C et sur sa prise en charge comme un élément déterminant dans l'évaluation économique du dépista-ge du VHC chez les usagers de drogues.…”