We study the trading dynamics in an asset market where the quality of assets is private information of the owner and finding a counterparty takes time. When trading of a financial asset ceases in equilibrium as a response to an adverse shock to asset quality, a large player can resurrect the market by buying up lemons which involves assuming financial losses. The equilibrium response to such a policy is intricate as it creates an announcement effect: a mere announcement of intervening at a later point in time can cause markets to function again. This effect leads to a gradual recovery in trading volume, with asset prices converging non-monotonically to their normal values. The optimal policy is to intervene immediately with minimal size when markets are deemed important and losses are small. As losses increase and the importance of the market declines, the optimal intervention is delayed and it can be desirable to rely more on the announcement effect by increasing the size of the intervention. Search frictions are important for all these results. They compound adverse selection, making a market more fragile with respect to a classic lemons problem. They dampen the announcement effect and cause the optimal policy to be more aggressive, leading to an earlier intervention at a larger scale.
JEL classification: G1, E6 Bank classification: Financial markets; Financial stability
RésuméLes auteurs étudient la dynamique des échanges sur un marché où la qualité des actifs est une information privée détenue par les propriétaires et où la recherche d'une contrepartie demande du temps. Lorsque, à l'équilibre, les actifs financiers ne sont plus échangés par suite d'un choc entraînant une dégradation de leur qualité, l'intervention d'un participant de grande stature, qui est prêt à acheter des actifs de mauvaise qualité et, donc, à supporter des pertes financières, peut relancer les échanges. Cette intervention donne lieu à un équilibre complexe car elle produit un effet d'annonce : le seul fait d'annoncer une intervention à venir peut amener les marchés à fonctionner de nouveau. Cet effet entraîne une reprise graduelle du volume d'échanges, les prix convergeant de façon non monotone à leurs valeurs normales. La politique optimale consiste à intervenir immédiatement par l'acquisition d'un volume minimal d'actifs pendant que le marché est jugé important et que les pertes sont minces. Lorsque les pertes grossissent et que l'importance du marché décline, il devient optimal d'intervenir plus tardivement, et il peut alors être préférable de compter davantage sur l'effet d'annonce en haussant la taille des achats escomptés. Les frictions concernant la prospection comptent dans tous ces résultats. Elles amplifient l'antisélection, rendant le marché plus vulnérable aux difficultés que crée généralement la présence d'actifs de piètre qualité. Elles atténuent l'effet d'annonce et requièrent une politique optimale plus ambitieuse, c'est-à-dire une intervention précoce à plus grande échelle.