Abstract. The underlying uniqueness of Canada's prairie grasslands is its aridity. The dominant air mass of this region is continental in nature and is associated with a relatively low amount of precipitation and high potential evaporation during the summer. Drought in this region is frequent, lasting one to two months on average, and presents a significant barrier to ecological capacity and agriculture. Severe droughts are associated with a stalled anticyclonic system that directs advected moist air around the region. Canada's prairie grasslands receive on average of between 300 and 550 mm of precipitation, most of which is received as rain in spring and summer. Over the last century, changes to the climate have resulted in a general warming trend that is projected to increase further as a result of an enhanced greenhouse gas effect. Native grassland plant diversity and insect populations may shift as a result of expected climate changes.Résumé. Les prairies canadiennes doivent leur caractère unique à leur aridité. La masse d'air dominante dans cette région est continentale, et se caractérise par un degré relativement faible de précipitations et une évaporativité élevée en été. Les sécheresses sont fréquentes dans cette région; elles durent en moyenne de un à deux mois et réduisent sensiblement la capacité limite du paysage et le rendement agricole. Les sécheresses graves sont causées par un système anticyclonique stable qui empêche les courants d'air humide de pénétrer dans la région. Les prairies canadiennes reçoivent en moyenne de 300 à 550 mm de précipitations, la plupart sous forme de pluie au printemps et en été. Au cours du dernier siècle, le changement climatique a provoqué un réchauffement général qui devrait s'intensifier sous l'effet de l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre. La diversité des espèces végétales indigènes et les populations d'insectes pourraient évoluer sous l'effet des changements climatiques attendus.