Les oasis sont mentionnées avec parcimonie dans les processions géographiques canoniques des temples tardifs et, bien qu'elles ne constituent pas dans ce contexte des unités territoriales indépendantes, elles apparaissent liées à des provinces de la Vallée du Nil auxquelles elles fournissent des offrandes spécifiques. Bahariya est ainsi en connexion avec la xixe province de Haute Égypte. La relation entre ces deux régions est consolidée par l'adoration commune du dieu Seth et par une voie de circulation qui les relie. Ces liens religieux, vraisemblablement renforcés par la réalité géographique, sont mis ici en évidence et permettent de retrouver l’empreinte de Seth à une époque où sa démonisation rend les traces de son culte des plus ténues.