Alemtuzumab, an anti-CD52 monoclonal antibody, was recently approved for treatment of MS in Canada, having shown to significantly reduce relapses and disability in patients, particularly those who relapsed despite first line treatment. Offsetting its benefit however, is the development of novel secondary autoimmune disease, particularly affecting the thyroid gland in up to 36% of patients. The incidence of Alemtuzumab induced thyroid dysfunction (AITD) will likely rise as alemtuzumab becomes more widely used for treating MS. We review the clinical and investigational cues that help delineate the aetiology and management of thyrotoxicosis and hypothyroidism in ATID. AITD can be easily managed and we present a simple approach for its evaluation and management by neurologists that should be implemented prior to considering a referral to an internist or endocrinologist for further opinion or treatment.RÉSUMÉ: Maladie thyroïdienne induite par l'alemtuzumab dans la sclérose en plaques: revue et traitement. L'alemtuzumab, un anticorps monoclonal dirigé contre CD52, a récemment été approuvé pour le traitement de la sclérose en plaques (SP) au Canada. Les études ont démontré qu'il diminuait significativement les rechutes et l'invalidité chez les patients, particulièrement chez ceux qui avaient eu des rechutes malgré le traitement de première intention. Cependant, l'apparition d'une nouvelle maladie auto-immune secondaire à ce traitement, touchant la glande tyroïde chez 36% des patients, en amoindrit les bénéfices. L'incidence de la dysfonction thyroïdienne induite par l'alemtuzumab (DTIA) augmentera vraisemblablement à mesure que l'alemtuzumab sera plus fréquemment prescrit pour traiter la SP. Nous revoyons les indices cliniques et biochimiques qui aident à définir l'étiologie et le traitement de la thyrotoxicose et de l'hypothyroïdie dans la DTIA. La DTIA peut être traitée facilement et nous présentons une approche simple de son évaluation et son traitement par des neurologues. Cette approche devrait être utilisée avant d'envisager de référer le patient à un interniste ou à un endocrinologue pour connaître son opinion ou pour prescrire un traitement.